La différence entre la façon dont Kamala Harris et Donald Trump ont terminé leur campagne respective lundi était aussi grande qu’entre le jour et la nuit. Harris a organisé des rassemblements devant des foules nombreuses et galvanisées qui scandaient « Nous ne reviendrons pas en arrière » en entendant sa promesse pleine d’espoir et optimiste d’un pays plus uni. Trump a répété avec lassitude son message sur un pays en ruines dans des amphithéâtres avec plusieurs rangées de sièges vides, comme le montre la photo ci-dessous prise en Caroline du Nord.
Harris s’est arrêté dans trois villes de Pennsylvanie, dont les 19 électeurs pourraient faire la différence ce jour d’élection, tandis que Trump s’est rendu dans trois États, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie et le Michigan. Courtisant les électeurs latinos, le vice-président était notamment accompagné à Allentown par le rappeur Fat Joe, qui a demandé à ses compatriotes portoricains de cette ville, faisant allusion à la blague raciste du comédien Tony Hinchcliffe sur Porto Rico : « Où est votre fierté ? »
À Philadelphie (photo qui figure en tête de ce post), dernière étape de sa campagne, Harris était entourée d’Oprah Winfrey, Lady Gaga et Ricky Martin, entre autres. Certains démocrates se souviennent du dernier meeting de campagne présidentielle d’Hillary Clinton, organisé au même endroit en compagnie d’autres grands noms, dont Barack Obama et son mari Bill. Ils espèrent ne pas revivre le cauchemar le lendemain.
L’air épuisé, Trump a quand même pu se réjouir dans la soirée du soutien de Joe Rogan, animateur de l’un des podcasts les plus populaires aux Etats-Unis, et de la présence à ses côtés de l’ancienne animatrice de Fox News Megyn Kelly, qui lui a pardonné. pour ses propos misogynes à son encontre lors de sa première campagne présidentielle.
Mais la présence de Kelly n’a pas suscité l’enthousiasme suscité par l’entourage de Harris. Reste à savoir comment tout cela se traduira par les résultats de cette élection dont il n’est pas nécessaire de rappeler l’importance.
PS : JD Vance a terminé sa campagne en beauté en traitant le vice-président des États-Unis de « poubelle » :
PPS : Trump rivalisait de vulgarité avec sa colistière en parlant de Nancy Pelosi :
(Photos Getty images)
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