météo du printemps – Libération

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La France a connu son quatrième printemps le plus pluvieux, avec un déficit d’ensoleillement de 20 % et des températures supérieures aux normales pour la troisième année consécutive, a annoncé Météo France ce lundi 3 juin.

Cela faisait plusieurs années que les parapluies n’étaient plus autant utilisés. Le printemps météorologique 2024 – correspondant aux mois de mars à mai – a été “le plus pluvieux depuis 2008”, “avec une anomalie de +45%” de précipitations, a annoncé ce lundi 3 juin Météo France. « Le printemps 2024 se classe au 4e rang des printemps les plus humides » derrière les printemps de 2001 (+57%), 1983 et 2008, selon l’observatoire officiel, dont les données complètes de précipitations remontent à 1959.

“Partout, il a plu beaucoup et souvent, provoquant des inondations et des coulées de boue par endroits, comme en Bourgogne, dans le Centre Ouest, en Lorraine et en Alsace, dans l’Aisne, etc.” souligne l’institut météorologique. Le 21 mai, de violents orages ont par exemple frappé la Somme, où des coulées de boue de plus d’un mètre de haut ont été observées sur les communes de Morlancourt et Sailly-Laurette. Le même épisode s’est produit dans les Hauts-de-France le 2 mai, au cours duquel une femme de 57 ans est décédée dans une coulée de boue à Courmelles (Aisne). Sa maison avait été ravagée par les torrents. Par ailleurs, début avril, plusieurs départements de Bourgogne et du Centre-Val de Loire avaient subi d’importants dégâts liés à des épisodes pluvieux localement intenses : dans le village médiéval de Noyers-sur-Serein, deux rivières avaient atteint des niveaux plus élevés. vu depuis plusieurs années.

« Dans le Poitou, les Charentes, le nord de l’Alsace et la Lorraine ainsi que dans les Cévennes ardéchoises et la Côte d’Azur, il est tombé deux fois plus de pluie que d’habitude », poursuit la météo. L’observation est particulièrement marquée pour le mois de mai « qui devient ainsi le mois de mai le plus pluvieux depuis 2013 ». Cette plus grande propension à sortir son parapluie ce printemps s’est fait sentir sur «presque tout le territoire. Les cumuls sont parfois deux fois plus élevés que la normale dans le Centre-Ouest, voire à proximité des frontières allemandes. précise le prévisionniste.

Un déficit d’ensoleillement de 20% et des températures au-dessus des normales

Si les épisodes pluvieux en France ont été omniprésents durant ce printemps, le soleil a brillé par son absence. “A l’échelle de la saison et du pays, on enregistre un déficit d’ensoleillement proche de 20%, qui atteint localement 30% dans le nord-est de la France”, selon Météo France, faisant du printemps 2024 l’un des plus sombres, « comparable aux printemps 2013 et 1983 ». Et continue : “Depuis le début de l’année, seul le mois de janvier bénéficie d’un ensoleillement moyen proche de la normale.”

Cependant, malgré cela « Je me sentais sombre à cause des fortes pluies », Météo France précise que les températures sont restées « au-dessus des normales en moyenne sur la saison, avec une anomalie de +0,8°C par rapport aux normales 1991-2020 ». Le mercure est parfois devenu complètement incontrôlable : le 6 avril, un pic de 32°C a été enregistré à Pau (Pyrénées-Atlantiques), soit +10°C au-dessus des normales. Le 13 avril, il faisait 26,7°C à Paris.

Il faut remonter au printemps 2021 pour retrouver une saison plus froide que les normales de la période 1991-2020, mais déjà nettement plus chaude qu’à la fin du XIXème siècle, avant l’effet des émissions de gaz à effet de serre de l’humanité. « Janvier 2022 est le dernier mois en dessous de la normale » précise Météo France, qui fait de mai 2024 le 28e mois égal ou supérieur à la normale, ce qui illustre l’effet du réchauffement climatique en France métropolitaine.

 
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