Le président ukrainien a une nouvelle fois dénoncé la présence des forces nord-coréennes dans l’ouest de la Russie, avec la perspective d’être envoyées au front.
Publié le 11/04/2024 23:59
Mis à jour le 11/04/2024 23:59
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Volodymyr Zelensky a indiqué lundi 4 novembre que 11 000 soldats nord-coréens étaient déployés dans la région russe de Koursk pour soutenir l’armée du Kremlin, qui tente d’expulser les forces ukrainiennes de ce territoire frontalier de l’Ukraine. « Nous constatons une augmentation du nombre de Nord-Coréens mais aucune augmentation de la réaction de nos partenaires » Les pays occidentaux, a déploré le président ukrainien dans son discours quotidien.
Volodymyr Zelensky avait déjà fustigé la semaine dernière l’Occident pour sa réponse “zéro” à la présence de soldats nord-coréens en Russie. L’Ukraine voit «tous les sites où la Russie rassemble sur son territoire ces soldats nord-coréens» et pourrait les frapper si elle avait les armes et l’autorisation de les utiliser, a-t-il déclaré samedi. Mais au lieu d’agir, « L’Amérique regarde, la Grande-Bretagne regarde, l’Allemagne regarde. Tout le monde attend que l’armée nord-coréenne commence à frapper les Ukrainiens. »» fulmine le chef de l’Etat.
Lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien Andriï Sybiga, la chef de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a pour sa part seulement évoqué “aide” militaires reçus par Moscou de Corée du Nord, sans autre déclaration. « Je sais à quel point certains débats en Allemagne semblent effrayants dans vos pays »alors que «Certains de mes compatriotes doutent du soutien allemand» en Ukraine, a admis Annalena Baerbock.
Signe d’une alliance toujours plus visible, le président russe Vladimir Poutine a reçu lundi au Kremlin le chef de la diplomatie nord-coréenne, Choe Son Hui, qui lui a transmis “très sincère” salutations du leader Kim Jong-un. Moscou et Pyongyang n’ont cependant ni confirmé ni infirmé la présence de ces troupes en Russie.