Né le 3 juillet 1883 dans une famille juive à Prague, dans l’Empire austro-hongrois, il étudie le droit. Il a ensuite travaillé dans le monde de l’assurance, d’abord en assurance commerciale puis en assurance accidents du travail. Kafka connaît donc bien le monde de l’administration. Un monde parfois un peu compliqué et absurde, nous l’avons tous vécu.
Mais Franz, ce qu’il aime vraiment, c’est écrire. Le matin, il travaille au bureau des assurances. A midi, il s’endort. L’après-midi, il se promène, mange ou va chez des amis. Et puis le soir, jusque tard dans la nuit, il écrit en allemand.
En 1915, à 32 ans, il publie la nouvelle Métamorphosel’histoire des jeunes Gregor Samsa qui se réveille un matin dans son lit transformé en un monstrueux insecte. Une histoire brillante et complètement folle.
En 1919, à 36 ans, il publie une nouvelle, La colonie pénitentiaire, où un explorateur découvre une colonie pénitentiaire installée sur une île tropicale dans laquelle les gens sont torturés pendant des heures à l’aide d’un appareil spécial. Là encore, un texte brillant, absolument moderne. Pour le reste, il écrit beaucoup, mais publie peu. Et malheureusement, Kafka est en mauvaise santé.
Car en 1917, à l’âge de 34 ans, il se met à cracher du sang. On pense à la tuberculose. A cela il faut ajouter la dépression, le stress, de terribles migraines et, comme Kafka se méfie des médecins, il préfère se soigner par la nature. Il devient végétarien, il boit beaucoup de lait cru. Ça ne marche pas. Kafka mourut finalement dans un sanatorium près de Vienne le 3 juin 1924.
