Tôt lundi 28 octobre, une femme de 25 ans a été retrouvée morte au pied d’une cascade à Hong Kong. Son amant est accusé de l’avoir frappée à la tête avant de la jeter de haut.
La colère gronde à Hong Kong après la mort de Mevi Novitasari. Dimanche 27 octobre, cette jeune Indonésienne de 25 ans, qui travaillait comme domestique à Hong Kong, a rejoint à la fin l’homme avec qui elle entretenait une relation, Jamie Chapman, un Britannique de 34 ans. du jour, pour aller admirer une cascade, Waterfall Bay. Mais l’homme revenait seul de cette promenade et alors qu’il revenait retrouver sa femme et son fils, Mevi Novitasari a été découvert mort au pied de la cascade avec de graves blessures à la tête.
Selon les médias locaux, Mevi Novitasari avait rendez-vous avec son partenaire pour mettre fin à leur relation. Ce dernier l’aurait alors frappé à la tête avec « un objet dur » et l’aurait jetée du haut de la cascade, dans laquelle elle se serait noyée. Jamie Chapman a été arrêté et placé en détention provisoire, les autorités l’accusant d’avoir fait « de nombreuses choses déraisonnables, notamment de ne pas contacter la police ». L’homme n’a pas encore parlé.
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Pleins feux sur les travailleuses domestiques
Au-delà de l’émotion suscitée par la mort de Mevi Novitasari, cette tragédie a ravivé la colère des travailleuses domestiques à Hong Kong. La jeune femme musulmane avait laissé son fils et ses parents sur l’île de Java pour venir travailler comme domestique, mais son salaire ne lui permettait que d’envoyer « quelques centaines de livres sterling par mois à sa famille ». selon le «Daily Mail», alors qu’un problème de visa l’empêchait de rentrer chez elle. « Nous attendions avec impatience son retour à la maison, mais nous avons reçu la nouvelle de son décès », a déploré la mère de Mevi Novitasari.
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En signe de protestation, plusieurs dizaines de travailleurs indonésiens ont manifesté dans un parc de la région, exigeant « justice pour la victime de Waterfall Bay » et collectant des fonds pour sa famille. Dans le même temps, ces femmes ont protesté contre leurs conditions de travail, exigeant 11 heures de repos par jour (huit pour dormir, trois pour se détendre) et une limite à 13 heures de travail quotidien, ainsi qu’une plus grande protection du gouvernement.
Les groupes de défense des droits humains soutiennent depuis longtemps que le système de Hong Kong laisse quelque 340 000 travailleurs domestiques vulnérables à l’exploitation. Ils sont contraints de vivre chez leur employeur dans un environnement parfois hostile, dont il peut être difficile de sortir, notamment pour des questions économiques et de visa.