Une journée aux courses avec Louis-Philippe Dumoulin

Cette deuxième manche du championnat de la série NASCAR Canada a la particularité de se dérouler sur une seule journée, ce qui signifie que les pilotes et leurs équipes respectives font face à un horaire très chargé. C’est très différent de ce qui se passe au GP3R par exemple, où les activités s’étalent sur deux jours.

Parfois surnommé le petit Bristol, le tracé de l’Autodrome Chaudière, long d’un quart de mille avec beaucoup d’inclinaison dans les virages, propose des courses très serrées où les pilotes, 21 à cette occasion, doivent se bousculer pour pouvoir tenir le coup. devant ou glissez-le à travers.

« Vous devez le faire, mais jusqu’à un certain point. On ne peut pas s’intégrer à tout le monde. Il existe des moyens de déplacer quelqu’un plus lentement que vous, soit en plaçant son pare-chocs sous son pare-chocs arrière pour le tasser doucement et en l’envoyant sur le côté pour s’écraser dessus. Oui, c’est compliqué, mais il faut être prudent. Si vous en faites trop, certains vous le rendront et vous aurez une mauvaise réputation», a déclaré Louis-Philippe Dumoulin.

Dans les coulisses de Louis-Philippe Dumouli à l’Autodrome Chaudière, deuxième manche du calendrier de la série NASCAR Canada. (Matthieu Vachon)

Comment s’est passée la journée

7h00 : footing matinal

Pour le pilote mauricien, grand amateur de course à pied, la journée commence par un déjeuner rapide suivi d’un footing de 25 à 30 minutes.

« Ce qui aide à la préparation, c’est de faire de l’exercice, de bien manger et de bien dormir. C’est la base. La plupart du temps, avant une course, je me lève, je prends un petit café léger et une demi-barre granola ou une banane. Je pars ensuite faire un jogging. Ce n’est pas un entraînement comme je le fais en semaine (environ 90 minutes), mais je le fais pendant une trentaine de minutes. Cela m’aide à me détendre et à relâcher les tensions de mon corps. Cela me met dans le bon état d’esprit. C’est vraiment un échauffement.

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Le jour, c’est dans cette salle située devant la roulotte de l’équipe Dumouli Compétition que Louis-Philippe Dumoulin passe la majorité de son temps. Il y mange et fait également sa préparation mentale en prévision de la course à venir. (Matthieu Vachon)

10h00 : arrivée à la piste

Si Dumoulin arrive sur la piste en milieu de matinée, vers 10 heures, les membres de son équipe sont déjà à pied d’œuvre depuis un moment dans les stands de la série NASCAR alors qu’ils doivent décharger tout le matériel et s’occuper de la préparation. la voiture.

« On doit décharger tout ce qu’on a dans la remorque à notre arrivée, y compris les tentes, le matériel mécanique, la voiture, etc. J’ai beaucoup de coéquipiers qui mettent ça en place pour qu’on soit efficaces. Il existe également des balances pour connaître le poids sur les quatre roues ainsi que la hauteur de la voiture. C’est ce qui nous aide à réaliser les réglages parfaits. Tout cela se produit en très peu de temps. Il faut aussi parler de stratégies et assister à plusieurs événements (médias et promotionnels) dans la journée.

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Les mécaniciens de Louis-Philippe Dumoulin arrivent très tôt à l’Autodrome Chaudière pour s’assurer que la voiture numéro 47 est bien préparée. (Matthieu Vachon)

12h00 : essais libres

Lors de cette séance, les voitures inscrites à l’épreuve ont été réparties en deux groupes afin de disposer de suffisamment d’espace pour rouler et se repérer. Cependant, les tests ne se sont pas déroulés de manière optimale car, dès les premiers tours de volant, une voiture perdait une grande quantité d’huile. Cela nécessitait l’utilisation de matériau absorbant pour récupérer l’huile et rendre la piste moins glissante, mais cela empêchait cependant les pilotes de tester différentes lignes de course.

« C’était une séance un peu merdique avec les graines d’oie pour absorber l’huile. Nous ne pouvions pas faire ce que nous voulions. Nous étions toujours satisfaits, car nous avions passé un bon moment. L’équilibre de la voiture est bon.

Un tour à l’Autodrome Chaudière ne dure pas plus de 15 secondes sous drapeau vert. Avec un temps de 13,272 secondes, Dumoulin a pris la 3e place derrière Marc-Antoine Camirand et Alex Labbé respectivement.

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Robert Lacroix est celui qui murmure les pneus au sein de l’équipe de Louis-Philippe Dumoulin. Il s’assure de tous les détails précis concernant la pression, la profondeur et la dimension des 12 pneus achetés chez General Tire le matin de la course. La facture s’élève à environ 5 000 $. Il existe également des moments précis de la journée où les pneus peuvent être retirés de l’enceinte où ils sont placés. (Matthieu Vachon)

14h00 : réunion des pilotes et des chefs d’équipe

Comme à l’habitude, les dirigeants de la série NASCAR Canada se réunissent dans les heures précédant le départ de la course. Ils passent en revue tous les détails spécifiques entourant le bon déroulement de la journée, y compris les instructions d’arrêt au stand et les spécifications des pneus.

La piste étant trop courte pour avoir une ligne de stand, les équipes doivent effectuer les changements de pneus dans les garages.

Avant cela, toutes les voitures étaient inspectées par les responsables de la discipline.

16h00 : qualifications

>>>Voiture numéro 47 WeatherTech de Louis-Philippe Dumoulin.>>>

Voiture numéro 47 WeatherTech de Louis-Philippe Dumoulin. (Matthieu Vachon)

Comme le jour même, la séance de qualification s’est déroulée extrêmement rapidement. Les pilotes ne disposent que de trois tours (un tour de préparation et deux tours chronométrés) pour réaliser le meilleur temps possible afin de partir en tête du peloton.

« Comme il ne s’agit que de trois tours, il est très difficile de faire monter rapidement la pression et la chaleur des pneus. […] Pour passer de bons moments, cela vient avec l’expérience. Sur l’ovale, il y a plusieurs pilotes forts. Sur des petites pistes comme celle-ci, ce sont vraiment les réglages de la voiture qui feront la grande différence. Le pilote fera la guerre dans la course. Il va bien se positionner et dépasser, mais sur un seul tour, la clé, ce sont vraiment les réglages.

Les essais réalisés dans les délais déterminent l’ordre dans lequel défileront les voitures pour cette séance cruciale. Alors qu’il avait pris la 3ème place lors des essais de midi, Dumoulin était l’un des derniers à s’élancer.

Il en a profité pour signer le 6e temps avec une boucle bouclée en 13,371 secondes, à 0,143 seconde du tenant de la première place, Marc-Antoine Camirand.

17h30 : coup d’envoi de la course

Sur la piste du quart de mile, il faut évidemment avoir une voiture rapide pour prendre de l’avance, mais il y a aussi une gestion à faire à plusieurs niveaux, surtout lorsqu’il y a 300 tours à boucler et 21 voitures au départ.

“Nous sommes ici pour gagner, mais nous sommes là pour terminer la course et marquer de précieux points au championnat.”

Tout au long de la course, Dumoulin a su maintenir un bon rythme pour se battre parmi les leaders. Il lui manquait cependant un petit degré de performance pour être au niveau de Kevin Lacroix et Marc-Antoine Camirand, intouchables sur la piste beauceron.

Lors de la présentation du drapeau à damier, Dumoulin prend la 4ème place.

« Il nous en manquait juste un petit peu. Dans la circulation, j’étais un peu trop prudent. En même temps, les retardataires ne nous facilitent pas toujours la tâche. On aurait aimé prendre un drapeau jaune à la fin pour se battre avec les leaders. Nous aurions eu quelque chose d’intéressant. La saison est longue. Nous savons que nous pouvons nous battre dès le départ. C’est encourageant. Un podium ou une victoire aurait été mieux. Nous sommes dans le mix. Je pense qu’avec les bons réglages, nous avons la vitesse. Nous devons les trouver.

Après avoir analysé la course avec son équipe, il était temps de décompresser puis de reprendre la route du retour.

 
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