Le Prix BJKD vise à booster les innovations des jeunes entrepreneurs africains

Le Prix BJKD vise à booster les innovations des jeunes entrepreneurs africains
Le Prix BJKD vise à booster les innovations des jeunes entrepreneurs africains

Présent à ce jour dans 16 pays d’Afrique, le Prix BJKD, fondé par l’Ivoirienne Bénédicte Janine Kacou Diagou, prévoit de couvrir les 54 États du continent.

Aya Kakaha, directrice de projets à la Fondation BJKD explique, dans une interview, que le Prix BJKD, qui en est à sa 7ème édition cette année 2024, a été créé dans le but de soutenir des entreprises déjà existantes.

Les récompenses décernées, dira-t-elle, permettent aux entrepreneurs de dynamiser leurs entreprises en les développant et en créant de l’employabilité. A ce jour, 34 entrepreneurs ont bénéficié d’un appui financier et technique d’un montant de 274 000 000 de francs CFA.

Ces 34 entrepreneurs emploient plus de 1 000 personnes avec une prédominance d’employabilité parmi le premier lauréat du Prix BJKD, Sylvère Kouakou, dont l’entreprise Pays Verts emploie pas moins de 500 salariés à temps plein et journaliers.

Seize pays participent au Prix BJKD, dont les huit pays de la zone UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et six pays de la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique). République démocratique du Congo, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), ainsi que la RDC et la Guinée.

Selon Mme Aya Kakaha, pour participer au concours censé départager les candidats, il faut être âgé entre 18 et 40 ans au plus au moment du dépôt de sa candidature, avoir la nationalité de l’un des 16 pays participants et disposez de votre siège de réseau social établi dans l’un des 16 pays participants.

En outre, le candidat doit gérer une société en cours de développement et régulièrement constituée et inscrite au registre du commerce et du crédit mobilier. La finale de la 7ème édition du Prix BJKD, lancée le 2 mai 2024, est prévue le 21 septembre 2024.

“En plus d’un soutien financier de 2 500 000 FCFA, le Grand Prix Janine Diagou bénéficiera du soutien de nos partenaires techniques tant nationaux qu’internationaux”, a ajouté Mme Aya Kakaha.

Bien que le Prix BJKD soit « une initiative ivoirienne, sa valeur ajoutée reste l’expansion des lauréats au-delà de nos frontières », a-t-elle souligné, citant Sara Coulibaly, lauréate de la 3ème édition du concours qui s’exporte tant dans la sous-région, que ainsi qu’en Europe et en Amérique.

La Fondation BJKD envisage d’étendre le prix à tous les pays du continent africain, couvrant « les 54 pays d’Afrique d’ici 2030 », avec le soutien de partenaires locaux et internationaux, a-t-elle précisé. pour le suivi.

« Soutenir les jeunes entrepreneurs est l’affaire de tous et nous espérons que des partenaires afflueront de tous les pays pour nous permettre d’atteindre cet objectif et de promouvoir le savoir-faire de la jeunesse africaine au-delà des frontières africaines », a-t-elle déclaré.

Pour Aya Kakaha, directrice de projets à la Fondation BJKD, cela « contribuera sans aucun doute à freiner l’immigration massive de notre jeunesse », dont certains estiment trouver de meilleures conditions de vie et de travail en France. .

À PAPA

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Québec veut prendre le contrôle de son déneigement
NEXT Élections présidentielles américaines de 2024. Agrégateurs de sondages – Trump fait des progrès