“C’est le Covid 2024 des Démocrates !” » – .

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“C’est le Covid 2024 des Démocrates !” » – .

Ils l’ont soutenu à tout prix, pendant plus d’un mois, l’ont même accompagné, presque tous les jours, depuis ses appartements privés de la Cinquième Avenue, où se dresse la Trump Tower, jusqu’au sud de Manhattan, à Foley Square, près du palais de justice de New York où, presque chaque jour, un impressionnant cortège de véhicules blindés sillonne les rues de la ville.

Durant les six semaines que dura le procès de leur champion, le club des Jeunes Républicains de New York (le plus ancien, le plus grand et le plus influent du genre aux Etats-Unis) lui aura organisé des rencontres inattendues, à Harlemdans le sud du Bronx, sur une plage du New Jersey voisin, pour montrer à quel point Trump devient populaire auprès des minorités, segment clé de l’électorat de cette présidentielle qui commence à échapper à la gauche.

Jeudi, leur héros a été reconnu coupable des 34 chefs d’accusation retenus contre lui dans l’affaire de falsification comptable destinée à dissimuler le versement de 130 000 $ à Stormy Daniels, une ancienne starlette du porno, afin qu’elle garde le silence sur leur relation. Pourtant, rien ne semble entamer leur optimisme. Dégoûté mais pas vaincu. Du moins dans sa fan base, composée de supporters inconditionnels du milliardaire.

« Il s’agit sans le moindre doute d’une décision politique », commente Nathan Berger, vice-président des Jeunes Républicains de New York, travaillant à l’organisation des meetings surprises de campagne de Trump dans la mégalopole américaine. Pour cette militante, trentenaire et très francophile, « ce résultat, qui ignorait les droits de la défense, était garanti. Le procureur n’aurait probablement jamais engagé de poursuites s’il n’avait pas été convaincu dès le départ que cela aboutirait à une condamnation.» Mais Berger n’imagine pas un instant son camp vaincu. «Ce sera inévitablement un argument lors de la campagne de réélection de Joe Biden, il concède, mais cela ne devrait pas avoir de conséquences graves pour Donald Trump, car tout le monde comprend, même parmi les gens de gauche, que tout cela était politique. Ils sont juste contents du résultat ! »

Un quart des électeurs républicains inscrits et un quart des indépendants seraient moins susceptibles de voter pour Donald Trump après ce verdict de culpabilité.

Son camarade Troy Olson, ancien soldat en Afghanistan, et co-auteur, avec Gavin Wax, président des Jeunes Républicains de New York, du livre La majorité populiste émergente (L’émergence d’une majorité populiste à éditions Bombardier, non encore traduites), dresse même une comparaison audacieuse avec la campagne de 2020 et la manière dont la gauche américaine exploitait alors la pandémie : « Ces affaires judiciaires sont le covid 2024 des démocrates ! Ils y jouent à fond. »

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Mais Trump n’a-t-il pas commis d’erreurs ? N’a-t-il pas été léger dans certaines de ses décisions ? “ Sa seule erreur a été de gagner en 2016 et de se présenter à nouveau. Si on enlève ces deux événements, rien de tout cela ne serait jamais arrivé. »objecte Olson qui pense que « Le peuple américain et les patriotes qui restent aux États-Unis le comprennent et continueront à le récompenser pour ses sacrifices. » Et de poursuivre, en espérant un sursaut de la majorité silencieuse : « La balle est véritablement dans le camp du peuple. “Nous le peuple”, comme les premiers mots du préambule de la Constitution… Lui seul peut épargner Trump de la prison en se rendant aux urnes et se sauver lui-même en participant au vote. Amérique En bas, les patriotes ordinaires ont un lien fort avec le 45e président. Notre destin et celui du pays sont liés par cette lueur d’espoir. »

Un Donald Trump réélu serait-il un président affaibli, comme l’était Bill Clinton après l’affaire Monica Lewinsky, que les Républicains ont ensuite exploité dans l’espoir de sa démission ? «S’il obtient la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat, il ne l’obtiendra pas. Et les démocrates finiront par regretter grandement les persécutions politiques qu’ils ont menées contre lui.parie Troy Olson.

Selon une première enquêteréalisée quelques heures seulement après la décision du tribunal de New York, par Ipsos pour l’agence Reuters, un quart des électeurs inscrits républicains ainsi qu’un quart des indépendants seraient moins susceptibles de voter pour Donald Trump après ce verdict de culpabilité, bien plus que les membres du parti républicain eux-mêmes, où seulement 10 % s’interrogent encore sur leur choix. Là base de fanscomme toujours avec Trump, est presque intact.

 
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