«Je voulais un environnement et un groupe de formation qui me mettraient au défi»

«Je voulais un environnement et un groupe de formation qui me mettraient au défi»
«Je voulais un environnement et un groupe de formation qui me mettraient au défi»

Le coach américain vous connaissait.

« Oui, il m’a dit : ‘Oh, tu es Bolingo avec la ligne blanche.’ Comme quoi… (rires) Avec lui, le flux est passé très vite. Il m’a accueilli avec une grande gentillesse. Je cherchais quelqu’un qui serait à l’écoute et avec qui je suis sur la même longueur d’onde. Je pense que je l’ai trouvé.

Cynthia Bolingo a suivi la finale olympique du 4×400 m depuis les tribunes du Stade de . ©GVG

Était-ce un rêve pour vous de partir aux USA ?

« Non, pas du tout. J’aurais très bien pu aller en Côte d’Ivoire par exemple. Le plus important est de rester ouvert d’esprit et de prendre le risque d’échouer. Il aurait été plus simple de ne rien changer et de continuer à évoluer dans un environnement que je connais parfaitement. J’ai préféré tout quitter et rejoindre un endroit où je ne connais… personne.

mouette

Tous mes instincts devront se réveiller si je veux exister ici.

C’est un nouveau départ, à 31 ans.

“En effet! J’ai vu des proches faire ça grand déménagement (NDLR : elle cite Nafi Thiam et Marie-Josée Ta Lou) et je me suis dit : pourquoi pas moi ? Je peux m’appuyer sur ces exemples positifs même si ce n’est pas pour moi une garantie de réussite.

Cynthia Bolingo prendra-t-elle une nouvelle direction à l’étranger ? “Elle a besoin d’un autre environnement”

Ce besoin de changement était-il devenu une nécessité ?

« Je suis convaincu qu’avec Carole j’aurais encore pu faire de belles choses. Mais je voulais un environnement qui me mettait au défi. En Belgique, à l’entraînement, je ne ressentais plus le besoin de repousser mes limites. L’or en Floride, je n’aurai tout simplement pas le choix ! Tous mes instincts devront se réveiller si je veux exister ici.

Qu’attendez-vous de la saison à venir ?

« Ce sera une année de transition, donc je devrai être patient et pas trop dur avec moi-même. Idéalement, bien sûr, j’aimerais retrouver mon meilleur niveau, celui des 49 secondes sur 400 m. Mais je sais ce que ça coûte, et il faudra d’abord reprendre confiance… et rester en bonne santé. Je bénéficierai du personnel médical présent sur place.

Comment a réagi Carole Bam, avec qui vous avez travaillé douze ans ?

“Cela reste difficile pour elle, mais le fait qu’elle ait compris ma décision et m’a soutenu dans cette démarche a rendu les choses plus faciles.”

 
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