Samedi 25 mai, le temps d’une journée, la ville de Triguères s’est transformée en capitale du zouk, avec en tête d’affiche le festival Les Poetic Lovers.
C’est toute une aventure qu’a vécu samedi le village de Triguères : le stade s’est transformé en salle de festival, pour une grande journée dédiée au zouk, avec en tête d’affiche Les Poetic Lovers.
Tout a été décidé en deux mois ! Bruno Henri, installé à Triguères depuis plusieurs années avec son épouse Nadia, est producteur d’artistes de zouk et organisateur de concerts et de festivals depuis vingt ans, auparavant en Guyane et aujourd’hui à Paris. « Un jour, Bruno a proposé à Patrick Moreau, le maire de Triguères, d’organiser un événement. Patrick lui dit « Dans deux mois », mais il ne s’attendait pas à un événement d’une telle ampleur ! », a confié Josiane Rose, l’adjointe au maire, ravie de se retrouver au cœur d’une aventure d’une telle ampleur.
Le grand jour, une vingtaine de stands encadraient la grande scène centrale, dont la plupart proposaient de la nourriture créole, martiniquaise, guadeloupéenne, mais aussi guyanaise et haïtienne. Patrick Moreau, après avoir été un bénévole très actif au FestiVox le week-end précédent, a couru partout pour assurer les installations électriques de tout le monde, les barnums…
Bruno Henri également, téléphone vissé à l’oreille, était partout, pour accueillir et faire patienter la douzaine d’artistes programmés.
Le fait est que le public n’est vraiment venu que vers 17 heures pour un cours de zouk géant, qui restera mémorable. La fête est alors lancée et ne s’arrêtera qu’à la tombée de la nuit. Les spectateurs ont découvert de jeunes artistes solistes chantant des ballades chaloupées. Devant un public nombreux et nostalgique de leur jeunesse, The Poetic Lovers est enfin apparu. Le zouk a décidément quelque chose de magique et il faut espérer que Triguères sera séduit l’année prochaine par cette belle fête originale.
