Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré vendredi qu’il n’avait “aucune préférence” entre Donald Trump et Kamala Harris.
Ces dernières semaines, la Russie a néanmoins multiplié les opérations de désinformation contre la campagne de la vice-présidente Kamala Harris.
La Russie affirme qu’elle n’a pas de favori pour l’élection présidentielle américaine. Dans une interview publiée ce vendredi 1er novembre par le quotidien turc LibertéLe ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que non.aucune préférence» sur le choix du futur président des Etats-Unis.
“À l’époque, l’administration Trump avait adopté les sanctions les plus anti-russes par rapport à ses prédécesseurs.», a-t-il déclaré. “Sous l’actuel président, qui a poussé jusqu’à ses limites la spirale de la russophobie aux États-Unis, nos pays sont au bord d’un conflit militaire direct.» a déclaré le ministre russe en réponse à une question sur les élections américaines.
Entre Poutine et Trump, une relation ambiguë
La Russie a multiplié les opérations de désinformation contre la campagne de la vice-présidente Kamala Harris en diffusant des vidéos complotistes, avait affirmé en septembre le groupe Microsoft, alimentant les inquiétudes sur une ingérence étrangère dans les élections américaines.
Ni vraiment adversaires, ni vraiment proches, Donald Trump et le chef de l’Etat russe, Vladimir Poutine, entretiennent une relation volontairement ambiguë. Le maître du Kremlin a jugé que sa relation avec les Etats-Unis dépendrait de leur attitude après l’élection, tout en saluant le «sincérité» du candidat républicain pour sa volonté d’établir la paix en Ukraine.