La 16e Conférence des parties des Nations Unies sur la biodiversité entame vendredi sa dernière journée officielle en Colombie. La feuille de route mondiale pour mettre un terme à la destruction de la vie d’ici 2030 a été reléguée au second plan en raison de l’incertitude quant au déblocage ou non d’un bras de fer financier entre le Nord et le Sud.
Clap de fin pour la plus grande conférence internationale sur la nature. La COP16 biodiversité entame vendredi 1er novembre sa dernière journée officielle en Colombie, sans certitude quant au déblocage d’un bras de fer financier Nord-Sud.
Contrairement aux pronostics sur une prolongation samedi des négociations à Cali, le président colombien de la 16e conférence a assuré que la plénière finale aurait lieu vendredi soir mais qu’elle s’annonçait “passionnante”, compte tenu du nombre de questions non résolues.
« C’est une négociation très complexe, avec de nombreux intérêts, de nombreuses parties… et cela signifie que tout le monde doit renoncer à quelque chose », a déclaré Susana Muhamad, également ministre colombienne de l’Environnement.
Jeudi, sous des averses alternées, Susana Muhamad a multiplié les rencontres bilatérales confidentielles. Objectif ? Finaliser les textes de compromis qu’il doit présenter vendredi pour rapprocher pays riches et pays en développement, dont les positions sur les questions financières sont quasiment immuables depuis l’ouverture du sommet le 21 octobre.
Avec l’AFP
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