Zoé Boutin, accusée d’indignité envers le cadavre dans le meurtre de Luc Lafontaine, a écopé d’une peine de 12 mois de prison avec sursis en plus de devoir effectuer 160 heures de travaux d’intérêt général.
Parmi les circonstances aggravantes, le juge Serge Deslisle a souligné que Mme Boutin savait que la mort de Luc Lafontaine n’était pas naturelle lorsqu’elle a aidé Nicolas Côté à transporter les sacs contenant les membres de la victime. Il se souvenait également qu’elle l’avait aidé à se débarrasser du corps.
Comme circonstances atténuantes, le juge a indiqué son jeune âge, sa collaboration avec les policiers ayant mené à l’arrestation de Nicolas Côté, sa fragilité psychologique et sa dépendance affective, son plaidoyer de culpabilité, ses sincères remords exprimés à la famille de Luc Lafontaine, son l’absence de casier judiciaire et son très faible risque de récidive.
Même si les circonstances atténuantes étaient plus nombreuses que les circonstances aggravantes, le juge n’a pas voulu accorder une absolution sous condition puisque le public perdrait confiance en la justice, selon lui.
« Les mauvais traitements infligés aux restes sont un affront à la famille », a-t-il déclaré. Malgré la nuit et le jour de réflexion après le meurtre, elle ne s’est pas désengagée et a donné la priorité aux intérêts de Nicolas Côté.
Me Sylvie Villeneuve, qui représentait le procureur de la République, a mentionné que la famille de Luc Lafontaine était satisfaite de la sentence prononcée.
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