a demandé un procès contre trois policiers pour homicide involontaire

a demandé un procès contre trois policiers pour homicide involontaire
a demandé un procès contre trois policiers pour homicide involontaire

Le 3 janvier 2020, Cédric Chouviat, père de famille de 42 ans, a été plaqué au sol avec son casque de moto sur la tête lors d’un contrôle de police, provoquant un malaise. Hospitalisé dans un état critique, il a été déclaré mort le 5 janvier.

Trois des quatre policiers ayant participé au contrôle, alors âgés de 23 à 33 ans, ont été inculpés en juillet 2020 d’homicide involontaire dans le cadre de l’information judiciaire ouverte sur ce drame, tandis qu’un quatrième policier est placé au statut intermédiaire de témoin assisté. .

“Négligence”

Plusieurs rapports médicaux ont remis en question les arrestations des policiers. Parallèlement, la famille de Cédric Chouviat soulève la question du caractère intentionnel des violences de leur part, leur reprochant de ne pas avoir réagi assez vite aux signes d’asphyxie de la victime, qui a répété neuf fois “J’étouffe”. en treize secondes avant de me sentir mal.

La police a nié avoir perçu des « signes évidents » d’asphyxie de Cédric Chouviat.

« Si on avait entendu ne serait-ce qu’une seule fois » l’expression « j’étouffe », « on aurait arrêté », a certifié le principal accusé devant le juge d’instruction en juillet 2020.

En janvier 2023, une reconstitution a été organisée sur les lieux de la mort de Cédric Chouviat, quai Jacques-Chirac, à 100 mètres de la Tour Eiffel, pour déterminer si les policiers ont pu entendre ses cris d’agonie.

Avant l’été 2023, une reconstitution de l’intérieur a été organisée, dans le but d’examiner les agissements des policiers et leurs conséquences sur la vie de Cédric Chouviat.

Selon les informations de Médiapart et selon l’acte d’accusation définitif consulté par l’AFP, le parquet souligne que les trois fonctionnaires ont commis des “négligences” et que “leur action conjuguée lors de l’interpellation s’est révélée être la cause directe de l’homicide involontaire”.

« Il nous semble évident qu’un procès est nécessaire. Elle ne doit cependant pas être diminuée par le choix d’une qualification qui est un non-sens juridique car elle ne reflète pas la réalité du caractère volontaire des violences subies”, ont réagi MM. William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats de la famille de la victime.

« C’est une caricature d’un traitement totalement disculpatoire. Nous contestons cette qualification et exprimons notre indignation avec la famille », ont-ils ajouté.

Il appartient désormais au juge d’instruction de renvoyer ou non les policiers en jugement.

Belgique

 
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