République tchèque qui a gagné ? – Carte rouge – .

Bon, on a bien ri, mais la fameuse et éternelle Question est complètement devenue obligatoire à ce stade. Impossible de le couper. Après 1935 (Canada), 2013 et 2018 (He-Dont-Il-Ne-Ne-Pas-Prononcer-Le-Nom 2x), 2024 semblait enfin avoir offert un adversaire jouable à Patrick Fischer & Cie (au fond pas la Suède). Gagner l’or était enfin à la portée d’une nation qui n’a normalement pas droit au bonheur absolu lorsqu’il s’agit de sports collectifs, même peu médiatisés (non, pas de tchoukball). OK, 10,67 millions de Tchèques (dont 18 000 à la patinoire) avaient probablement un avis différent. Mais c’est bien connu, à la rédaction de Carton-Rouge on n’écoute que notre (mauvaise) foi en équipe nationale.

Liste tchèque des souvenirs qui portent malheur

Et donc sans parler pendant le match, merci (oui, c’est un peu tard, on le sait). Merci à la RTS pour son support (très involontaire) en termes de captures d’écran. Nous voterons pour le maintien du tarif, c’est promis.

A deux pas du semis.

L’équipe suisse revient de Stockholm avec un syndrome.

Au moins cette fois, ce n’était pas quatre dixièmes.

Tchèque, c’est fini ! La faillite quasi totale de notre bingo en début de tournoi

Ce fameux but victorieux de Tristan Scherwey pesait sérieusement sur nos têtes.

A première vue… (toujours lui), il ne restait plus que 14 cases réellement utilisables avant la finale.

Le Tchèque en bois du match

Le poteau de Lukáš Dostál sur un tir de Christoph Bertschy en toute fin de première période. Celui que René Matte appelle « le couteau suisse par excellence » risque de devoir oublier son tire-bouchon intégré. Après avoir laissé David Pastrňák tout seul sur son but vainqueur à la 50ème minute, il était même doué pour utiliser le décapsuleur dans le processus.

Le Tchèque exclu du match

Pastrňák, toujours en fin de premier tiers, qui a décidé de se présenter tête baissée et les yeux rivés sur la rondelle devant le poète Fabrice Herzog, qui s’est empressé de lui offrir un médical tchèque gratuit. C’est un peu comme pisser contre le vent, généralement on n’essaye qu’une fois pour voir (maximum).

Le Tchèque en blanc du match

Eh bien, ils l’étaient tous puisque la Suisse jouait en rouge.

Le Tchèque sans fonds pour le match

Certainement pas nous, nous avions ce dont nous avions besoin en termes de subsistance. Le tout juste après un bon bol de Gudas.

Heureusement, l’Écosse ne jouait pas. La glace au chardon devrait être un peu plus épicée.

Les bâtons tchèques les plus tranchants du jeu

La ligne de défilé Pavel Zacha – Ondřej Palát – David Pastrňák. Quand les numéros 14 et 18 sont devant la cage, c’est sans surprise qu’on se sent vite envahi côté suisse, même en tant que pays neutre. Heureusement, le 88 ne symbolise rien de particulièrement violent, sinon on risquerait quand même de faire des blagues scandaleuses.

La construction du jeu des autres lignes tchèques a été plus laborieuse.

Le Tchèque contre la bande de match

Ou plutôt le Tchèque sans groupe. Ondřej Kaše a failli dire adieu à ses attributs royaux vers le 35ème minute. Il n’en fallait pas moins pour que le groupe Signal de CR se réveille en sursaut :

Oui, on donne des surnoms bizarres à nos collègues, c’est comme ça.

Tchèques et mathématiques

3. Comme le nombre de Suisses ayant fait partie du contingent qui différend a perdu les 3 dernières finales (Roman Josi, Nino Niederreiter et Reto Berra). Andres Ambühl était absent en 2018, mais il était sur la glace de Davos en 1935.

L’anecdote (en tchèque évidemment)

Le soussigné a pas mal d’amis à Prague (et regrette quand même un peu de ne pas être allé les voir pendant le tournoi). Aux dernières nouvelles, le mari d’une de ces amies de longue date (tetcheu, 15 ans déjà) vient d’être embauché par la succursale tchèque d’Anheuser-Busch, une firme américaine qui exporterait aussi ses bières en… Suisse. Tout cela pour vous dire que certains Pragois ne voyaient pas une victoire suisse d’un si mauvais œil, tant que la fête n’était pas arrosée de vin local.

La minute Břián Wákkeř

“Il y a plus de respect pour les grandes nations”, selon notre homme de plateau. Cela change un peu de « Il n’y a plus de petites nations ». Il faudra attendre encore 5 ou 6 ans pour « qu’une ancienne petite nation devienne championne du monde »…

Et sinon dans les tribunes (les Tchèques, vous l’aurez compris) ?

Alors c’était plutôt sec, hein Jaromír ?

«Il me reste donc 4 verres. Je divise par le tiers du match restant, j’en retiens un… »

Les Tchèques absents

La fédération ne se souciait pas du tout de ce match puisque la célébration était déjà prévue le lendemain à Kloten, quelle que soit la couleur du métal. Aucune considération pour d’éventuelles gueules de bois sévères.

Ah la fameuse marchandise.

 
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