un sexagénaire décède du choléra, deuxième décès lié à la maladie dans l’archipel

un sexagénaire décède du choléra, deuxième décès lié à la maladie dans l’archipel
un sexagénaire décède du choléra, deuxième décès lié à la maladie dans l’archipel

Le choléra a fait une nouvelle victime à Mayotte. Une femme de 62 ans est décédée samedi à Mamoudzou, portant à deux le nombre de décès liés à cette maladie à Mayotte, a annoncé dimanche l’Agence régionale de santé (ARS). La femme est décédée “à son domicile sur les hauteurs du quartier Cavani, à Mamoudzou”, précise l’ARS dans un communiqué.

« Conformément au protocole de lutte contre le choléra, les équipes d’intervention se sont rendues sur place pour désinfecter le domicile et prendre en charge les proches des défunts », ajoute-t-elle. « Des opérations de vaccination des cas contacts sont menées à partir de » ce dimanche.

Il s’agit du deuxième décès lié à cette épidémie à Mayotte, le plus pauvre des départements français, situé dans l’océan Indien. Le 8 mai, un enfant de trois ans est décédé du choléra, qui a touché plusieurs dizaines de personnes ces derniers mois à Mayotte.

Le choléra, une maladie bactérienne qui peut provoquer une diarrhée aiguë et entraîner la mort par déshydratation en un à trois jours, se transmet par l’eau ou les aliments contaminés. Les premiers cas à Mayotte ont été enregistrés à la mi-mars parmi des personnes revenant des Comores voisines, où l’épidémie s’étend. Des « autochtones », c’est-à-dire diagnostiqués chez des patients n’ayant pas quitté l’île française, sont apparus fin avril.

Dans son dernier bilan publié vendredi 24 mai, Santé publique France fait état de 105 personnes contaminées, dont 87 ayant été contaminées sur le territoire français. Ces patients, répartis dans différentes zones de l’île, ont généralement moins de 20 ans. 10 d’entre eux ont nécessité des soins intensifs.

« La transmission communautaire du choléra dans trois communes différentes et le risque d’importation de nouveaux cas d’Afrique ou des Comores, où la situation est alarmante, notamment à Anjouan, exposent Mayotte à un risque de transmission locale sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones les plus précaires. quartiers », prévient Santé publique France. Heureusement, il existe des vaccins et des traitements efficaces.

 
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