Emmanuel Macron se dit « prêt à débattre » avec Marine Le Pen avant les élections européennes

Emmanuel Macron se dit « prêt à débattre » avec Marine Le Pen avant les élections européennes
Emmanuel Macron se dit « prêt à débattre » avec Marine Le Pen avant les élections européennes

Emmanuel Macron se dit « prêt à débattre maintenant » avec Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale, en vue des élections européennes du 9 juin, vote au cours duquel, selon lui, « une partie du destin de la France »dans une interview accordée à Parisien publié samedi 25 mai.

« Si l’on pense que c’est une élection où est en jeu une partie du destin de la France, ce que je crois, il faut en débattre. Je suis à sa disposition. La balle est dans son camp »a déclaré le chef de l’Etat, interrogé à bord de l’avion qui le ramenait de Nouvelle-Calédonie. “Après l’élection, ce débat n’aura plus d’intérêt : je suis président de la République”il continue.

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« Si le président de la République, qui est le chef de l’Etat et non le leader de la majorité, entre dans l’arène électorale, alors il doit s’engager à en tirer les conséquences »Marine Le Pen a immédiatement réagi : https://twitter.com/MLP_officiel/status/1794378448556920867. « Je débattrai donc contre Emmanuel Macron s’il met sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’échec de la liste Renaissance. »

“Regardez-les attentivement!” »

Elle s’était précédemment déclarée ouverte à une rencontre en face-à-face – une répétition de celles qui ont eu lieu entre les deux tours des élections présidentielles de 2017 et 2022 – mais seulement après les élections européennes, ” en septembre “.

La possibilité d’un débat entre le président du groupe Rassemblement national à l’Assemblée et le président de la République avait été évoquée ces derniers jours dans -, alors que la liste macroniste conduite par Valérie Hayer est largement en retard dans les sondages par celle du RN.

Selon différentes enquêtes d’opinion, le Rassemblement national recueille 30 % à 33 % des intentions de vote à deux semaines du scrutin, devant la majorité macroniste autour de 16 % et la liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann, donnée entre 14 %. et 15%.

Mais, « Je n’ai jamais cru aux sondages. On verra le 9 juin »a déclaré le chef de l’Etat, invitant toutefois les Français à se méfier des candidats lépénistes : « Réveillez-vous et regardez-les de près ! » »

« Ce qui me frappe, c’est à quel point ce parti politique change d’avis à tout moment. Ils voulaient sortir de l’euro. Ensuite, ils ont déclaré qu’ils n’appliqueraient pas les traités. Là, ils ne disent plus rien de ça. C’est fou ! (…) Comme en Nouvelle-Calédonie… Pendant des années, on disait aux gens : “Avec nous, vous resterez Français, l’électorat sera totalement dégelé.” Et là, ils ne veulent même plus respecter les accords de Nouméa ! Quand il fait chaud, ils se retournent. »il ajoute.

Raphaël Glucksmann, tête de liste Parti socialiste-Place publique, a pour sa part critiqué la majorité présidentielle de « kidnapper les élections » par “un face-à-face mortel” avec l’extrême droite. Débat de jeudi soir entre le Premier ministre Gabriel Attal et Jordan Bardella «C’était un échec démocratique. (…) Les Français ne sont pas dupes, ils ne veulent plus de ce face-à-face meurtrier pour la démocratie française »a déclaré M. Glucksmann, en marge d’une réunion à Brest, estimant que le pays était dirigé « par des gens qui jouaient avec des allumettes dans une station-service ».

“Pour contrecarrer une liste qui est aujourd’hui en troisième position, ils sont prêts à soulever durablement l’extrême droite, à mettre en scène le fait que Mmoi Le Pen serait la seule opposition au pouvoir actuel”, il ajouta. La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann arrive en troisième position dans les sondages, presque à égalité avec celle de Valérie Hayer, mais loin derrière celle du Rassemblement national.

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Le Monde avec l’AFP

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