les cinq finalistes du Grand Prix ACBD 2025 sont désormais connus

les cinq finalistes du Grand Prix ACBD 2025 sont désormais connus
les cinq finalistes du Grand Prix ACBD 2025 sont désormais connus
les cinq finalistes du Grand Prix ACBD 2025 sont désormais connus

R.Rendez-vous traditionnel et résultat toujours attendu dans le monde de l’édition de bande dessinée, la révélation des cinq finalistes du Grand Prix de la critique ACBD 2025 a eu lieu ce samedi 23 novembre au soir, lors de la remise des prix de la BD Boum fête à Blois.

Après une réunion toujours animée et disputée, les membres de l’Association des critiques et journalistes de la bande dessinée (ACBD – dont l’auteur de ces lignes est membre, pour être transparent) ont donc choisi cinq titres parmi la liste des quinze titres résultant dès le premier tour de scrutin.

Ce quintette gagnant s’inscrit bien dans le cadre de ce prix qui vise à « soutenir et mettre en valeur, dans un esprit de découverte, une bande dessinée, publiée en français, à forte exigence narrative et graphique, marquant par sa puissance, son originalité, la nouveauté de son sujet ou les moyens que l’auteur déploie ».

On notera la présence de deux albums « indie » (édités chez Cornélius et Misma), voire trois compte tenu du profil de l’œuvre de Brecht Evens. Et aussi la présence de deux maisons d’édition « généralistes » (Actes Sud et Albin-Michel, qui misent donc à juste titre sur Luz, qui signe avec Deux Filles Nues son livre sans doute le plus abouti et qui s’éloigne le plus de son ancien statut d’éditeur. dessinateur de presse pour devenir un véritable auteur, voire artiste, de BD – via leur label BD, preuve de la diffusion de la BD Et si Le Lombard, maison d’édition du coup BD a plutôt un profil grand public jeunesse. , le Les œuvres d’Alix Garin se révèlent tout à fait singulièrement radicales.

Par ordre alphabétique, les cinq finalistes sont donc :

  • Ce soir est un cauchemar, de Nicole Claveloux (Cornelius)qui marque la réapparition en bande dessinée d’un auteur à l’album onirique et profond, graphiquement d’une grande fantaisie visuelle.
  • Deux filles nues, par Luz (Albin-Michel), avec son parti pris narratif audacieux (l’histoire vue en plan fixe d’un tableau) mais parfaitement tenu du début à la fin, Luz livre une histoire à la fois historique sur la montée du totalitarisme nazi, et une histoire d’histoire culturelle autour du marché de l’art, mais aussi une grande histoire politique aux résonances contemporaines.
  • Impénétrable, d’Alix Garin (Le Lombard)une histoire intime, qui va très loin, sur cette étrange maladie qu’est le vaginisme et plus largement sur les nouvelles relations de couple.
  • Les Juillet, de Nylso (Idem)encore une histoire fantastique à la limite du onirisme mais aussi l’histoire d’une belle relation entre un père et son fils.
  • Le Roi Méduse, tome 1, de Brecht Evens (Actes Sud)toujours portée par le style chatoyant et très personnel de Brecht Evens, une histoire inquiétante et paranoïaque sur une éducation complotiste et une influence malsaine.

L’album primé, choisi lors d’un vote final de l’ensemble des membres, sera dévoilé le 3 décembre 2024. Il sera présenté lors du festival d’Angoulême, fin janvier 2025.

 
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