Tesla promet depuis longtemps un véhicule autonome accessible, mais le prix annoncé du Cybercab varie constamment. Entre prix public et subventions, les annonces d’Elon Musk sèment la confusion et laissent le public sceptique quant à la concrétisation de cette vision futuriste.
Pendant des années, Tesla affiche son ambition de rendre le voiture électrique autonome accessible au plus grand nombre. Lors de l’événement We, Robot de ce mois-ci, Elon Musk a mis en avant le Cybercab, un robotaxi compact conçu pour révolutionner le transport urbain. Mais entre les incertitudes sur le calendrier et les chiffres de prix fluctuantsles promesses du PDG posent question des doutes quant au réelle faisabilité de ce projet ambitieux.
Le Cybercabdont la production est annoncée pour 2026, est un robotaxis biplace sans volant ni pédales, à petit prix » moins de 30 000 $ » (environnement 28 500 euros). Cependant, lors du dernier appel aux actionnaires, Elon Musk a précisé que ce prix inclurait des subventions publiquesplacer le prix réel environ 37 500 $ (environ 35 700 euros). Quelques minutes après cette déclaration, ce dernier a même évoqué un prix de 25 000 dollars (environ 23.800 euros), sans préciser si ce montant tenait compte des incitations fiscales. Ces fluctuations laissent les utilisateurs dans le flou pas clair sur le coût exact de cette voiture et son positionnement dans la gamme Tesla.
Le prix du Cybercab reste proche de celui des modèles Tesla actuels
En réalité, le Cybercab proposé « à moins de 30 000 $ » reste proche du prix d’une Tesla Model 3, qui débute aux alentours de 38 990 $ avant subventions. Ce différence mineure pourrait décevoir futurs acheteurs, notamment pour un modèle sans volant destiné uniquement aux déplacements autonomes. De plus, avec un coût de développement élevé pour une autonomie totale, viabilité économique de ce modèle « abordable » reste incertain.
Elon Musk a récemment déclaré qu’une Tesla classique à 25 000 $ n’avait plus de sens, et que l’avenir de la marque résidait dans le robotaxis comme le Cybercab. En misant sur l’intelligence artificielle, le constructeur envisage de transformer les transports urbains, mais les retards et incertitudes répétés autour de ce véhicule rendent incertaine la concrétisation de ce projet ambitieux. d’ici 2026.
