Immobilier. Pourquoi les prix se stabilisent-ils après plusieurs mois de baisse ? – .

Immobilier. Pourquoi les prix se stabilisent-ils après plusieurs mois de baisse ? – .
Immobilier. Pourquoi les prix se stabilisent-ils après plusieurs mois de baisse ? – .

Le retour du beau temps s’accompagne traditionnellement d’une impulsion à la hausse des prix de l’immobilier.

En ce printemps 2024, les prix n’ont pas augmenté ces 30 derniers jours, mais ils ont connu une phase d’accalmie après plusieurs mois de baisse continue, selon le dernier baromètre de Meilleurs Agents, spécialisé dans l’évaluation immobilière en ligne.

Pas de retour au printemps

À 1euh Mai par rapport au 1euh En avril, les prix sont restés stables au niveau national (+0%). Ils augmentent cependant de + 1 % à Rennes (3 942 € le m²), + 0,7 % à Marseille (3 544 € le m²) et + 0,6 % à Nice (5 122 € le m²) et Bordeaux (4 418 € le m²). A Paris, après avoir baissé de -0,6% par mois en moyenne depuis un an, les prix n’ont perdu que -0,3% (9 259 € le m²).

«Cette rupture dans la dynamique baissière n’annonce qu’un printemps un peu poussif», estime Meilleurs Agents.

Selon lui, en 2023, le même phénomène de stabilisation des prix pourrait être observé dans les grandes villes avant qu’elles ne voient leurs prix baisser, pour la majorité d’entre elles pendant le reste de l’année.

A Nantes par exemple, les prix sont restés stables en mars 2023 (0%) avant de baisser de -9,5% sur les 12 derniers mois.

Mais les prix baissent dans certaines villes

Malgré cette stabilisation générale, certaines métropoles françaises ne connaissent aucun répit en ce début de printemps. A Strasbourg, les prix s’enfoncent encore davantage dans le rouge, en baisse de -1% (3 718 € le m²) en un mois.

Même constat à Lyon, qui a également subi une nouvelle baisse de ses prix de -1% (4 782 € le m²) en seulement 30 jours, portant la baisse enregistrée depuis le début de l’année à -2,6%.

Un regain d’intérêt fragile des acheteurs

Dans 7 des 11 plus grandes villes françaises, les délais moyens de vente se raccourcissent. C’est à Toulouse que les acheteurs sont les plus dynamiques (83 jours en moyenne, contre 86 il y a un mois pour réaliser une transaction).

A Lyon, Nantes, Lille et Bordeaux, les acheteurs ont mis un jour de moins pour franchir le pas.

« Malgré cette légère amélioration, il faut beaucoup plus de temps qu’il y a un an pour conclure une vente », indique Meilleurs Agents. En effet, les délais de vente ont augmenté de 17 jours en moyenne dans les plus grandes métropoles françaises en un an (dont 19 jours de plus à Toulouse, 20 à Montpellier et 21 à Bordeaux). En cause, « un niveau de production de crédit qui reste encore particulièrement faible. »

Le marché pourrait reprendre des couleurs d’ici la fin de l’année

Les dernières annonces de la Banque centrale européenne (BCE) laissent entrevoir une amélioration de ses taux directeurs dans les prochains mois.

À la mi-avril, elle a décidé de les maintenir à nouveau inchangés. «Pour le marché immobilier, ce retour à une politique plus accommodante accélérerait la baisse des taux d’intérêt déjà amorcée par les banques», estime Meilleurs Agents. Cela a permis aux acquéreurs de retrouver un peu de pouvoir d’achat immobilier en moyenne (l’équivalent de 6 m²).

“La dynamique future du marché dépend désormais de la stratégie que la BCE adoptera à court terme en termes de rythme et d’ampleur de la baisse de ses taux directeurs”, poursuit-il. Dans le cas où cela permet d’atteindre un taux de crédit moyen sur 20 ans de 3,5% (hors assurance), les porteurs de projets retrouveraient leur pouvoir d’achat immobilier dès août 2022. A savoir, 74 m² pour un couple sans enfants, au au niveau national, soit + 3 m² par rapport à aujourd’hui. »

 
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