Posséder une arme à feu, la liberté d’être défendue à tout prix pour les Républicains

Posséder une arme à feu, la liberté d’être défendue à tout prix pour les Républicains
Posséder une arme à feu, la liberté d’être défendue à tout prix pour les Républicains

Aux États-Unis, posséder ou non une arme à feu devient donc, pour certains électeurs, un acte partisan. Selon le Pew Research Center, environ un tiers des adultes américains possèdent personnellement au moins une arme à feu : 45 % d’entre eux soutiennent les idées républicaines, tandis que 20 % soutiennent les idées démocrates.

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Culture des armes à feu

Cette divergence d’opinions se polarise à mesure que le taux de mortalité par arme à feu augmente dans le pays. En 2022, environ 132 personnes sont mortes chaque jour des suites de blessures par balle, dont 25 % par homicide, selon les dernières données de l’Organisation américaine de contrôle et de prévention des maladies (CDC). La même année, c’était la principale cause de décès chez les enfants et adolescents âgés de 1 à 19 ans.

Les meurtres de masse sont en augmentation dans le pays. En septembre dernier, un jeune de 14 ans a ouvert le feu dans son lycée en Géorgie, tuant quatre personnes. Depuis lors, 44 autres fusillades de masse ont eu lieu aux États-Unis, portant le nombre à 429 pour l’instant en 2024.

Environ un tiers des Américains possèdent une arme à feu : 45 % d’entre eux soutiennent les idées républicaines, tandis que 20 % soutiennent les idées démocrates.

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Défense de principe

Tout en condamnant la fusillade, les Républicains ont avant tout axé leur discours de campagne sur l’importance des libertés individuelles. Pour eux, limiter le port d’armes, quelle qu’en soit la raison, constitue une menace au principe de liberté. Et pour le protéger, il faut voter pour Donald Trump.

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Dans sa campagne, l’ancien président n’hésite pas à mobiliser le solide soutien des partisans des armes dont il bénéficie, comme celui de la National Rifle Association. Le site internet de ce puissant – et très ancien – lobby propose une médiatisation ultra favorable au candidat républicain («Un deuxième mandat pour le président Trump est une victoire pour le deuxième amendement“).

Autre exemple : l’homme d’affaires imaginatif Elon Musk, connu pour ses idées libertaires, a récemment promis de donner un million de dollars.”au hasard», une fois par jour, à un électeur inscrit dans l’un des sept « swing states » (où auront lieu les élections présidentielles le 5 novembre) s’il a signé une pétition conservatrice en faveur notamment du droit de porter les armes. aux élections.

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Un meilleur contrôle des armes à feu

Cependant, le camp démocrate n’est pas nécessairement opposé au port d’armes. Il n’a pas l’intention de retirer aux Américains ce droit qui leur semble si cher. Il espère plutôt un meilleur contrôle de leur vente et donc de leur circulation. Kamala Harris, par exemple, promet d’interdire uniquement les fusils semi-automatiques et de procéder à des vérifications plus strictes des antécédents des Américains qui achètent des armes à feu.

D’ailleurs, chaque fois qu’il le peut, l’ancien magistrat fait référence à l’arme en sa possession. “Je possède un Glock depuis longtemps», déclarait-il début octobre lors d’une interview télévisée sur la chaîne CBS. À la mi-septembre, la vice-présidente a également assuré à la star de la télévision Oprah Winfrey qu’elle tirerait sur tout intrus qui entrerait chez elle. Il avait déjà déclaré aux journalistes en 2019 qu’il possédait une arme à feu.pour ma sécurité personnelle. J’étais procureurQuatre ans plus tôt, dans une interview accordée à Politiquela candidate démocrate a confié qu’elle était “un bon tireurAvec ces déclarations, Kamala Harris éloigne ainsi tout soupçon sur sa possible volonté d’interdire les armes à feu, comme l’accuse son rival Donald Trump.

Le conflit politique entre les deux camps ne réside donc pas dans le port ou non d’une arme, mais dans le comportement à adopter face aux abus et à l’augmentation des décès dus aux armes à feu. Selon une étude du Pew Research Center, les partisans républicains et démocrates semblent cependant s’accorder sur trois mesures, à des degrés divers : empêcher les personnes atteintes de maladies mentales d’acheter des armes ; relever l’âge minimum à 21 ans pour acheter des armes à feu ; et interdire le port dissimulé d’armes à feu sans permis. Vous pourrez alors trouver un terrain d’entente.

 
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