quel est le bilan de la loi Veil ?

quel est le bilan de la loi Veil ?
quel est le bilan de la loi Veil ?

En en 2023, on a recensé 243 600 interruptions volontaires de grossesse, un chiffre assez proche de celui estimé par l’Insee en 1976, un an après la dépénalisation de l’avortement : environ 250 000 femmes auraient eu recours à l’avortement. IVG cette année-là. Comment expliquer la constance de ces chiffres malgré la diffusion des méthodes contraceptives en France ? Quelles sont les femmes qui avorteront en 2024 ?

L’IVG, un complément aux options santé contraceptives ?

Verser Sophie Gaudugynécologue, l’accès à la contraception s’est largement développé en France, notamment grâce à la gratuité pour les moins de 25 ans, mais il reste imparfait : « quel que soit le degré de couverture contraceptive… il y aura des grossesses imprévues et il y aura besoin de soins IVG ». L’existence de grossesses inattendues, malgré une forte adoption de la contraception, souligne la nécessité de maintenir l’avortement comme option de santé publique en complément des méthodes contraceptives.

Un service de dernier recours et d’accompagnement

Concernant le nombre d’avortements depuis sa dépénalisation en 1974, et malgré les progrès de la contraception, Sophie Gaudu observe que « les chiffres restent stables », notant qu’en 2023, environ 72 % des avortements concernaient des femmes utilisant déjà une méthode contraceptive. Aucune solution contraceptive n’est « efficace à 100 % », des échecs surviennent, qu’ils soient humains ou médicaux.

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Quel est le profil des patients ?

Sophie Gaudu donne une perspective sur le profil du patient. Contrairement aux préjugés associant l’avortement aux jeunes femmes, les données actuelles révèlent que ce sont majoritairement les femmes entre 20 et 35 ans qui y ont recours car « ce sont des périodes de la vie où nous avons une vie sexuelle active… et où nous sommes fertiles.» Sophie Gaudu souligne l’importance d’inclure les hommes dans ces discussions, estimant qu’il serait « dC’est une bonne pratique de leur faire un peu plus de place » pour qu’elles assument elles aussi leur part de responsabilité reproductive.

 
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