vers la mise en place d’un jour de carence pour l’ordre public financé par les salariés ?

vers la mise en place d’un jour de carence pour l’ordre public financé par les salariés ?
vers la mise en place d’un jour de carence pour l’ordre public financé par les salariés ?

Ce lundi 21 octobre, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a débuté l’examen du projet de loi de Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Selon le Gouvernement, le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 18 milliards d’euros. cette année, il est urgent de mettre en place une série de mesures pour la réduire.

Parmi les propositions d’économies, celle du rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, le député isérois Yannick Neuder, qui propose instaurer un jour d’attente d’ordre public pour tout arrêt de travail. L’objectif est de responsabiliser les salariés et d’éviter de pénaliser les employeurs. Se concentrer.

Une journée d’ordre public qui n’a pas réussi à responsabiliser les salariés

Face au déficit galopant, le Gouvernement est à la recherche d’économies. Après la mesure choc du report de 6 mois de la revalorisation des pensions de retraite, une nouvelle proposition risque de faire grincer des dents. Yannick Neuder, le rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, a proposé l’instauration d’un jour de carence pour l’ordre public.

Actuellement, 3 jours de carence s’appliquent pour un salarié du privé en arrêt maladie et un seul jour dans le secteur public. Il faut savoir que les 3 jours de carence sont majoritairement pris en charge par les entreprises, le Code du travail leur imposant de maintenir, sous condition, la rémunération du salarié en arrêt maladie pendant une certaine durée via le système d’indemnisation complémentaire.

La journée de carence pour l’ordre public serait financée par les salariés, une manière, selon Yannick Neudern, de « prendre la responsabilité « . Ce n’est pas tout ! La mesure serait accompagnée d’un « auto-déclaration » des arrêts de travail de courte durée directement par les salariés, afin de libérer du temps pour les médecins.

Sur ce dernier point, dans un rapport publié ce lundi 13 mai, la Cour des Comptes recommandait déjà « supprimer les certificats médicaux » pour les arrêts maladie de très courte durée. Cette mesure libérerait du temps médical pour les médecins.

Une alternative à la réduction des indemnités versées par l’Assurance Maladie prévue par le Gouvernement

La mise en place de ce jour de carence d’ordre public serait une solution alternative à la baisse du plafond de rémunération pris en compte dans le calcul de la maladie IJSS annoncée par la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet lors de la conférence de presse de présentation du PLFSS 2025. Le Gouvernement envisage de réduire le plafond des rémunérations pris en compte pour le calcul de l’IJSS maladie de 1,8 SMIC à 1,4 SMIC, soit une économie d’environ 600 millions d’euros. .

Conséquence d’une telle mesure ? abaugmentation des indemnités journalières de sécurité sociale pour les salariés percevant un salaire brut supérieur à 1,4 fois le Smic.

Dans d’autres cas, ce sont les employeurs qui seront impactés si cette réforme venait à voir le jour. Le Code du travail leur impose de maintenir, sous condition, la rémunération du salarié en arrêt maladie pendant une certaine durée via le système de compensation complémentaire. Une obligation souvent renforcée par les conventions collectives.

Face à l’augmentation des arrêts maladie, quelle est la pertinence du jour de carence ?

L’augmentation des arrêts maladie inquiète l’Exécutif depuis de nombreux mois. Il faut savoir que leur nombre est passé de 6,4 millions là-bas. a 10 ans à 8,8 millions en 2022, ce qui représente une croissance insoutenable des dépenses pour le budget de la Sécurité sociale.

Pour réduire la fréquence des arrêts, la mise en place d’un jour d’ordre public, que ni la Sécurité sociale ni l’employeur ne pourraient prendre en charge, est-elle une solution ?

Pas si sûr. Il faut savoir que cette mesure n’a pas de réel impact sur les arrêts maladie de longue durée, qui coûtent le plus cher à la Sécurité sociale. Sur ce point, un rapport de 2019 de la Cour des Comptes indiquait que « les 3% de pannes de plus d’un an génèrent 24% des dépenses”. À suivre…

 
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