Arrêter un match de football à chaque chant homophobe ? Cette décision politique qui agace les supporters

Arrêter un match de football à chaque chant homophobe ? Cette décision politique qui agace les supporters
Arrêter un match de football à chaque chant homophobe ? Cette décision politique qui agace les supporters

Arrêter un match de football si un chant homophobe se fait entendre ? Cette proposition du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau provoque une réaction de la part des partisans. C’est normal : elle s’attaque à un gros tabou.

Vous les connaissez, ces insultes ou invectives : « on se fout de vous », « f*****s »… Elles éclatent dans les matchs de football, du côté des supporters, usant de chansons et de répliques plus ou moins subtiles à narguer et provoquer le camp adverse.

Dans la vie de tous les jours, on appelle ça de l’homophobie. Dans le football, on appelle ça du « folklore ». En 2022, celui qui était alors capitaine des Bleus Hugo Lloris déclarait sans balbutier : «c’est du folklore, du football… Quand tu es sur un terrain, ça fait partie du décor, des supporters qui sont moroses, on peut se faire insulter. À la rigueur, nous pouvons l’utiliser comme motivation

Motivation ? Lunaire quand on sait que, déjà, l’homosexualité dans le football est impensable. Nous avons exploré ce vaste sujet dans cet article.

Pourtant, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau se dit que considérer ce genre de lexique comme une simple culture de la taquinerie n’est peut-être pas si pertinent.

C’est devenu insupportable. Nous ne pouvons plus tolérer les chants homophobes. Tout comme on ne peut plus tolérer les invectives racistes», s’insurge le ministre sur Inter. “Et je serai pour l’arrêt des matches. Quand il y a des chants homophobes, on arrête…», a poursuivi sur le même ton le leader politique de la fonction publique.

Arrêter un match si un chant homophobe se fait entendre ?

Cette proposition fait réagir les supporters sur les réseaux sociaux, et pas forcément de la manière…

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