Dans un discours devant le groupe des BRICS, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a lancé de graves accusations contre Israël. Il dénonce une stratégie délibérée visant à « vider » la bande de Gaza de sa population, notamment dans le nord où une nouvelle offensive a été lancée ce mois-ci.
Le dirigeant palestinien établit un parallèle historique entre la situation actuelle et la Nakba de 1948, qualifiant la guerre en cours de « plus grande catastrophe » vécue par son peuple depuis cette date. « Des crimes de génocide et de nettoyage ethnique sont commis à Gaza », a-t-il déclaré, accusant les forces israéliennes d’utiliser la famine comme arme de guerre dans le nord du territoire.
Ces déclarations interviennent alors que le conflit, déclenché par l’attentat terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 qui a fait 1 200 morts et 251 otages côté israélien, entre dans son treizième mois.
Israël, qui mène une offensive visant à détruire le Hamas et à libérer les otages, rejette ces accusations, soulignant ses appels répétés aux civils pour qu’ils évacuent les zones de combat vers une zone humanitaire établie sur la côte.