Le pétrole ivoirien continue d’attirer les investisseurs étrangers, comme l’Espagne l’a fait récemment avec l’injection de 182 milliards de francs CFA.
En effet, le 23 octobre 2024, la compagnie pétrolière nationale de Côte d’Ivoire, PETROCI, a signé un accord de financement de 300 millions de dollars, soit environ 182,2 milliards de FCFA, avec la société espagnole Resopol.
Cette injection de capital marque un tournant décisif dans le développement de la deuxième phase du gisement Baleine, dont la mise en production est prévue d’ici fin 2024.
A noter que cette nouvelle phase s’inscrit dans une dynamique ambitieuse dans laquelle PETROCI devra mobiliser une contribution totale de 607 milliards FCFA, aux côtés du géant italien ENI.
Le plan de financement prévoit de compléter la dotation avec des prêts bancaires de 700 millions de dollars sur la période 2025-2026, démontrant la confiance des investisseurs dans ce grand projet.
Les performances du gisement Baleine sont déjà convaincantes.
Depuis son lancement en août 2023, la production est passée de 15 000 à 22 000 barils par jour, avec la perspective d’atteindre 60 000 barils par jour dans la deuxième phase.
L’horizon 2027 promet une production maximale de 150 000 barils par jour, positionnant la Côte d’Ivoire comme un acteur important dans le paysage pétrolier africain.
L’arrivée récente d’un navire FPSO au port d’Abidjan renforce la capacité opérationnelle du site, tandis qu’ENI maintient son engagement avec un investissement total attendu de 10 milliards de dollars.
Cette collaboration franco-italienne dessine les contours d’une nouvelle ère énergétique pour la Côte d’Ivoire, prometteuse de transformer le paysage économique du pays.
