On peut parler d’une véritable saignée. L’Ukraine a perdu 8 millions d’habitants depuis l’invasion russe de février 2022. Et si l’on remonte à 2014, date de l’annexion de la Crimée par le régime Poutine, les pertes s’élèvent à dix millions de personnes.
Aujourd’hui, il ne reste plus que 35 millions de personnes en Ukraine, contre 45 millions en 2014.
L’ONU, qui publie ces données, propose deux explications : l’exode provoqué par la guerre et, dans une moindre mesure, la baisse des naissances. Même avant l’invasion russe, le pays avait déjà l’un des taux de natalité les plus bas d’Europe.
Correspondance de Stanislas Poyet à Kiev
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L’Ukraine, qui peut pour l’instant compter sur le soutien de l’Union européenne. Nouvel exemple aujourd’hui à Strasbourg : à une écrasante majorité, Le Parlement européen a décidé d’accorder à Kiev un prêt pouvant atteindre 35 milliards d’euros financer l’effort de guerre et la reconstruction du pays. Un prêt financé par le gel des avoirs russes en Europe.
« La Russie doit payer pour la destruction de l’Ukraine », a insisté la rapporteure du texte, l’eurodéputée suédoise Karin Karlsbro.
Rapport du Parlement européen à Strasbourg par Jean-Jacques Héry
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Aux États-Unis, l’interdiction du droit à l’avortement dans certains États implique augmentation de la mortalité infantile dans le pays. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue médicale américaine « JAMA Pediatrics ». Une augmentation sans précédent à partir de 2022.
Cette année-là, la Cour suprême a mis fin aux protections nationales du droit à l’avortement. Une décision qui a permis à une vingtaine d’États américains d’interdire ou de limiter ce droit à l’avortement.
En France, ce n’est pas seulement le budget qui inquiète actuellement les députés à l’Assemblée. Il y a aussi un vote important ce soir, pour remplacer la LR Annie Genevard la vice-présidence du Palais Bourbon. Annie Genevard qui rejoint le gouvernement Barnier comme ministre de l’Agriculture.
En pleine discussion budgétaire, le ministère de l’Économie publie aujourd’hui son « budget vert ». En l’occurrence, l’analyse des dépenses inscrites dans la loi de finances 2025, sous le prisme environnemental. Il s’agit de savoir quelles mesures sont bonnes ou mauvaises pour l’environnement.
Le gouvernement l’annonce pour l’année prochaine 42,6 milliards d’euros de dépenses favorables2,1 milliards de plus que cette année.
Nicolas Bedos condamné à un an de prison, dont six mois d’emprisonnement. L’acteur et réalisateur a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur deux femmes l’année dernière à Paris. Il n’ira pas en prison, mais devra porter un bracelet électronique pendant six mois, car le tribunal correctionnel a ordonné l’exécution immédiate de la mesure. Les juges sont allés au-delà des demandes du parquet, qui avait requis un an de prison avec sursis. Nicolas Bedos a déclaré à l’audience qu’il n’avait aucun souvenir de ces agressions, invoquant son état d’ébriété. L’acteur va faire appel de sa condamnation.
Deux favoris et deux prétendants, tel est le classement quatre finalistes pour le prix Goncourt 2024. Les deux favoris sont Kamel Daoud pour son roman « Houris » et Gaël Faye pour « Jacaranda ». Face à elles, deux femmes, Sandrine Collette pour « Madelaine avant l’aube » et Hélène Gaudy pour « Archipels ».
La liste a été présentée ce soir à Bucarest à l’occasion du centenaire de l’Institut de France en Roumanie.
Sept des dix jurés étaient présents lors du déplacement, dont le président de l’Académie Goncourt Philippe Claudel.
Selon quels critères un livre peut-il être qualifié au Goncourt cette année ? La réponse dans ce journal de Philippe Claudel.