Move Forward a déclaré dans un communiqué que le gouvernement devrait soumettre de toute urgence le projet de loi d’amnistie aux délibérations parlementaires. Il a noté que la Chambre des représentants a mis en place un comité pour étudier et suggérer comment la législation devrait être rédigée, mais que la recommandation du groupe n’est pas juridiquement contraignante et ne mènera probablement pas à une réconciliation.
Le parti d’opposition a également suggéré que le gouvernement propose de nouvelles lois pour encourager la protection des droits de l’homme et garantir le droit des accusés à une libération temporaire.
« Le parti Move Forward espère que le gouvernement réformera sérieusement le système judiciaire. Il ne devrait plus y avoir de décès similaires à celui de Netiporn Sanesangkhom. Il est temps que la Thaïlande rétablisse les fondations du processus judiciaire, qui est essentiel à la construction d’une démocratie forte que le peuple mérite », indique le communiqué.
Une loi d’amnistie fait partie de la suggestion en quatre points de Move Forward présentée dans la déclaration.
Le parti libéral a également appelé à des réformes du système judiciaire impliquant l’autorité et les devoirs de la police, des procureurs et des tribunaux pour une meilleure protection des droits des personnes.
Concernant la police, Move Forward a déclaré qu’accélérer les poursuites dans les affaires politiques n’était pas bénéfique pour la société. « Pour créer une société harmonieuse, le gouvernement devrait avoir pour politique de retarder les affaires politiques. Il est important d’éviter de créer davantage de conflits avant qu’une loi d’amnistie ne soit en vigueur », a-t-il déclaré.
Le communiqué indique également que les forces de police, qui sont sous la supervision du Premier ministre, devraient avoir pour instruction de ne pas s’opposer à la libération sous caution des accusés dans des affaires politiques.
