«Je sais que les Lislois feront de leur mieux»

«Je sais que les Lislois feront de leur mieux»
«Je sais que les Lislois feront de leur mieux»

l’essentiel
A la veille du match aller des quarts de finale du championnat de France, à Mauléon, rencontre avec un fidèle membre de la grande famille de L’Isle-Jourdain, Jean-Marc Henri.

Comme souvent dans les clubs de rugby de longue tradition, ce sont des familles entières qui s’impliquent et font vivre le club à travers de nombreuses générations. À l’USL, une de ces familles, sans qui le club ne serait pas vraiment ce qu’il est aujourd’hui, ce sont les Henri. Cette famille d’Ardizas près de Cologne a su conquérir sur le terrain – plutôt dans le peloton – mais aussi à l’extérieur, les aficionados du club lislois. Jean Marc, le plus jeune des frères Henri, est très actif pour faire fonctionner la boutique Lislois. Après avoir été joueur, il fait partie du groupe champion de France de troisième division, entraîneur senior et éducateur. Hormis une saison au stade toulousain de Reichel, l’homme est resté fidèle à son club. Il est toujours là et très actif et toujours au service de la formation. D’ailleurs, il fait partie du CD 32 toujours pour promouvoir sa passion du rugby.

Cette saison USL extraordinaire, avec la qualification de toutes ses équipes Seniors, U22 et jeunes et une EDR très active, c’est grâce à des gens comme lui que le club Lislois la doit, mais aussi à leur famille qui leur permet de vivre leur passion.

L’USL connaît cette saison un alignement des planètes assez exceptionnel, de la plus petite à la plus grande, quel est le regard de l’éducateur Jean Marc Henri sur cette saison ?

“Je crois simplement au travail et à l’humilité de toutes les personnes qui ont œuvré pendant près de 120 ans à poser des bases solides mais souvent il faut se remettre en question, notre société est fragile et parfois égoïste, nous ne sommes que de passage.”

Quelle est l’importance du cours « grands » pour les enfants ?

“Je vois de plus en plus de jeunes venir voir les matchs seniors, c’est bon signe, je pense qu’il faut avant tout que notre formation soit présente dans les équipes seniors et particulièrement dans les équipes juniors (90%) c’est le cas aujourd’hui c’est la meilleure identification pour un jeune dans le club. On voit des enfants des générations récentes ou des petits-enfants de ma génération à l’école de rugby ou dans les équipes de jeunes, c’est un bon marqueur de. transmission et identité. On commence aussi à voir les jeunes Sud-Africains à l’école de rugby, cela montre leur intégration.

Des phases finales sans clubs basques, difficilement imaginables. Que faudra-t-il pour dépasser Mauléon et quel est votre pronostic ?

“Je ne m’aventure pas dans un pronostic mais ce dont je suis certain, c’est la qualité de l’équipe basque, souvent prise comme modèle en équipe de jeunes, je sais que nos joueurs feront de leur mieux, ils n’ont aucune pression sauf d’avoir amusant et donne du bonheur aux supporters.

 
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