le jour d’attente obligatoire pour tout le monde, explications

le jour d’attente obligatoire pour tout le monde, explications
le jour d’attente obligatoire pour tout le monde, explications

Le débat sur l’institution d’un jour d’attente obligatoire pour tous les arrêts de travail sur la table. Le rapporteur général du budget de la sécurité sociale pour 2025, député Yannick Neuder (LR)a proposé cette mesure lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Il souhaite donc donner plus de pouvoir aux salariés tout en évitant une augmentation des coûts pour les employeurs.

Quel est le jour d’attente ?

E jour d’attente signifie qu’un salarié en arrêt maladie ne percevrait ni indemnités journalières de l’assurance maladie ni indemnité de l’employeur pour le premier jour d’absence. Ce dispositif, déjà appliqué dans certains secteurs, pourrait désormais concerner tous les salariés, sans distinction. Aujourd’hui, seuls les salariés du privé sont soumis à cette journée de pénurie, tandis que les salariés du public en sont exonérés.

Yannick Neuder a également proposé d’accompagner cette mesure d’un auto-déclaration pour les arrestations de courte durée, éliminant ainsi la nécessité d’une intervention médicale pour les justifier.

Accroître la responsabilité et réduire les dépenses de sécurité sociale

Cette proposition vise à responsabiliser les employés et de ralentir l’augmentation des dépenses liées aux arrêts maladie, qu’ils devraient surmonter 17 milliards d’euros en 2024contre moins de 8 milliards en 2017. Selon le député, même cette journée d’attente permettrait libérer du temps pour le médecin et réduire les coûts de la sécurité sociale sans augmenter ceux des employeurs ou des assurances complémentaires.

Le Ministre du Travail, Astrid Panosian-Bouveta confirmé que le gouvernement est ouvert à la discussion sur cette question, tout en soulignant l’urgence de contrôler les indemnités journalières.

Différences sur les méthodes d’application

Si cette mesure vise à uniformiser le traitement des arrêts maladie, elle soulève des questions d’équité entre les salariés. Aujourd’hui, dans les grandes entreprises, l’employeur prend souvent en charge les trois premiers jours d’absence, alors que dans les petites structures ce n’est pas le cas. Cette inégalité pourrait s’accentuer si le jour d’attente était généralisé.

Le débat sur la réforme de l’arrêt de travail va donc se poursuivre dans les prochains mois, l’enjeu principal étant de réduire les coûts tout en maintenant un encadrement équitable pour tous les salariés.

suisse

 
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