Jean-François Georges (1940-2024) était initialement passionné d’aviation et de musique. Deux carrières qu’il a menées simultanément avec succès. © Académie de l’Air et de l’Espace
Son nom est évidemment associé à Dassault où il a effectué toute sa carrière professionnelle. Mais il exprime sa passion pour l’aéronautique sous de multiples formes. Jean-François Georges est décédé le 11 mai 2024 à l’âge de 83 ans.
C’est Catherine Maunoury qui a été la première à annoncer le décès de Jean-François Georges, le 11 mai 2024. C’est moins la disparition d’un de ses prédécesseurs, que la perte d’un ami, que le président de l’Aéro-Club de France a voulu l’annoncer à la communauté aéronautique. Certes, avant elle, Jean-François Georges a présidé l’Aéro-Club de France de 2005 à 2012, mais, comme elle, il était avant tout un aviateur engagé. D’autres se souviendront de lui comme d’un grand patron industriel, d’un pilote de montagne ou encore d’un saxophoniste. Il était tout cela à la fois. Un homme passionné et attachant.
Il avait deux passions, la musique et l’aéronautique. En 1964, à l’âge de 24 ans, il décide de vivre les deux à part entière. Fort de son diplôme d’ingénieur civil aéronautique (Sup Aéro 1964), il crée son grand orchestre de jazz (18 musiciens). Durant les 40 années suivantes, il poursuit avec succès ses deux carrières.
Entré chez Dassault comme ingénieur d’essais (Mystère 20 puis Hirondelle), il collabore ensuite à l’aventure Mercure et au programme avorté Hermés, avant de diriger des avions d’affaires. Avec son orchestre Société Swing Limited », durant ces 40 années, il remplira des salles de plus en plus grandes.
Ces dernières années, Jean-François Georges a écrit plusieurs livres, sur l’aéronautique et bien sûr, sur la musique.
