Ce mercredi 16 octobre, Jean-Yves Chapelet, maire de Bagnols-sur-Cèze, a rendu hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire et symbole de la liberté d’expression, quatre ans après son assassinat. Cet hommage s’étend également à Dominique Bernard, un autre enseignant tragiquement tombé amoureux des mêmes idéaux.
« Aujourd’hui, ma pensée va à la mémoire de Samuel Paty, professeur d’histoire et symbole de la liberté d’expression », a déclaré le maire. Rappelant le caractère barbare de l’acte qui a coûté la vie à Samuel Paty, Jean-Yves Chapelet a souligné que sa mémoire restait “vivante”. Pour le maire, Samuel Paty portait en lui les valeurs fondamentales de la République : liberté, égalité et fraternité. Son engagement en faveur de l’éducation et de la transmission des savoirs, ancré dans la défense du débat informé et du respect de la liberté de conscience, constitue un héritage précieux.
Jean-Yves Chapelet a rappelé avec fermeté que cet attentat n’avait pas seulement visé un homme, mais avait touché au cœur même des principes qui fondent notre société. « Elle a cherché à éteindre ce qui nous unit : la liberté de pensée, la tolérance et le droit à l’éducation », a-t-il souligné avec émotion.
Dans son discours, le maire a également réaffirmé sa détermination à défendre la laïcité, le respect mutuel et la transmission des savoirs. Pour lui, Samuel Paty incarnait bien plus qu’un simple professeur ; il représentait un « gardien de cette flamme qui éclaire nos incertitudes », un enseignant cherchant à éveiller chez ses élèves l’amour de la liberté intellectuelle et un profond désir de comprendre l’autre.
“Samuel Paty nous laisse un devoir impératif : ne jamais faiblir dans la défense des libertés fondamentales et notamment de la liberté d’enseigner”, a conclu Jean-Yves Chapelet. Le maire n’a pas manqué de rappeler la mémoire de Dominique Bernard, autre enseignant adepte des mêmes idéaux, ajoutant un poids supplémentaire à cet hommage à ceux qui, par leur engagement, protègent les principes républicains face à la barbarie.
