Bill Hogan estime que les écoles francophones respectent la politique gouvernementale 713

Le ministre de l’Éducation fait marche arrière. En début de semaine, il n’a pas exclu de demander la dissolution des conseils scolaires des circonscriptions francophones. Vendredi, il estime finalement que ce n’est pas nécessaire. Les partis d’opposition estiment qu’il essaie de ne pas perdre la face.

Si Bill Hogan change d’avis aujourd’hui, c’est parce qu’il assure que DEC des circonscriptions francophones », « texte » : « Les écoles francophones suivent la politique gouvernementale 713 et non ce qui est écrit sur les sites Internet des DEC des circonscriptions francophones »}} »>Les écoles francophones suivent la politique gouvernementale 713, et non ce qui est écrit sur les sites Internet des DEC Quartiers francophones.

La politique provinciale 713, modifiée par le gouvernement l’année dernière, prévoit que les élèves transgenres et non binaires de moins de 16 ans doivent obtenir le consentement parental pour que le personnel scolaire puisse utiliser le premier et/ou le pronom de leur choix.

Les districts scolaires francophones ont refusé d’appliquer cette politique, qu’ils estiment contraire aux droits des enfants. Au lieu de cela, ils utilisent leurs propres politiques.

Dans de nombreux échanges de lettres, le ministre de l’Éducation a menacé les districts de sanctions s’ils ne mettaient pas en œuvre la politique gouvernementale 713.

Mercredi, Bill Hogan n’exclut pas de demander aux tribunaux de dissoudre les conseils scolaires des districts francophones s’ils refusaient d’ici vendredi de retirer leur version de la politique 713 de leur site Internet.

Bill Hogan estime qu ‘”il n’y a pas de problème”

Vendredi, le ministre de l’Éducation a révisé sa position. Il croit maintenant queIl n’y a pas de problème puisque, selon lui, les écoles appliquent la politique provinciale et non celle du district.

Le ministre de l’Éducation Bill Hogan lors de la mêlée de presse du vendredi 10 mai.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Dans la pratique quotidienne, les écoles utilisent la politique provinciale, a-t-il insisté vendredi lors de la mêlée de presse. Les informations qui lui parviennent anecdotes glanés ici et là mais il dit n’avoir aucune raison de douter de leurs propos.

Je ne comprends pas pourquoi [les districts francophones] insistent pour écrire quelque chose qu’ils ne font pasBill Hogan a déclaré aux journalistes.

Selon Kevin Arseneau, « il fait probablement marche arrière »

Du côté de l’opposition, nous pensons que le ministre recule pour ne pas perdre la face.

Le député vert Kevin Arseneau estime que le ministre essaie de changer le récit à son avantage. Il fait probablement marche arrière. Il construit son histoire pour dire « nous n’allons pas dissoudre les conseils d’éducation ».

Il joue au coq et c’est une poule mouillée.

Une citation de Kevin Arseneau, député vert de Kent-Nord

Selon lui, le ministre de l’Éducation peur pour s’attaquer au DEC Districts scolaires francophones. Ceux-ci, contrairement aux DEC Les anglophones sont protégés par la Charte canadienne des droits et libertés. Appeler à leur dissolution pourrait conduire à un débat constitutionnel.

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Kevin Arseneau, député vert de Kent-Nord

Photo : Radio-Canada

Voulez-vous siéger à la Cour suprême lors d’une élection provinciale et être rejeté parce que c’est lui qui va l’être?demande Kevin Arseneau.

Le chef de l’opposition officielle, Susan Holt va dans le même sens.

Ce que j’ai entendu, c’est que le ministre Hogan reconnaît qu’il ne peut pas se dissoudre parce que [les CED] sont protégés. Il essaie de trouver des excuses maintenant pour lesquelles il a dit qu’il allait le faireelle croit.

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Susan Holt à la mêlée de presse le vendredi 10 mai.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

En entrevue à l’émission La matinale mardi, l’avocat spécialisé en droits linguistiques, Michel Doucet, a jugé que les menaces du ministre n’étaient pas seulement la politique.

Je crois que le ministre est conscient dans ce cas de la situation délicate dans laquelle il se retrouverait s’il a décidé de demander la dissolution du DEC francophones, comme il l’a fait pour le district anglophone de l’Est la semaine dernière.

Avec les informations d’Alix Villeneuve

 
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