Gérard Jugnot n’est pas qu’un homme de comédie. Même s’il a fait ses débuts avec la troupe du Splendid, dont le registre est basé sur l’humour avec des films comme Le bronzé, Les gens bronzés vont au ski ou même Le Père Noël est une poubellechacun des membres a réussi à mener une double carrière, entre comédie et cinéma dramatique. En témoigne la filmographie de Michel Blanc, mais aussi celle de Gérard Jugnot que l’on (re)découvre aux côtés de Josiane Balasko et Clovis Cornillac dans Mes hérosdiffusé sur France 3 ce lundi 14 octobre à partir de 21h05
Dans ce film réalisé par Éric Besnard, Gérard Jugnot incarne Jacques, un homme à la santé fragile dont le fils, Maxime, décide de revenir vivre chez ses parents pour se vider l’esprit, alors que sa compagnie d’ambulances est menacée de faillite. Il est alors témoin de l’amour que ses parents se portent l’un pour l’autre ainsi que de leur générosité qui fait d’eux, à ses yeux, des héros. Dans ce film touchant, Gérard Jugnot opte pour un rôle dramatique comme il en a joué d’autres au cours de sa carrière, comme le montrent ces cinq films à (re)voir.
Tandem (1987)
Après avoir brillé aux côtés du Splendid, Gérard Jugnot retrouve Patrice Leconte dans ce road movie avec Jean Rochefort où il incarne Rivetot, responsable de l’intendance de Mortez, la star du jeu radiophonique “La Langue au chat”. Mais lorsqu’il apprend que l’émission va se terminer, Rivetot décide de ne rien dire à sa partenaire, allant même jusqu’à simuler une émission qui n’est pas réellement diffusée… Un rôle qui vaut à Gérard Jugnot sa première nomination aux César pour meilleur acteur.
Un bon moment… (1991)
« En trois semaines, j’ai perdu mon travail, ma voiture et Juliette… » Dans ce film réalisé par lui-même, Gérard Jugnot incarne Michel Berthier, dont le monde s’effondre lorsqu’il est viré. Alors qu’il ne dit rien à sa femme, il quitte le domicile conjugal et se retrouve à la rue. Désormais, il est sans abri et ses compagnons d’infortune s’appellent Crayon, Mimosa ou Le Toubib. Un film émouvant disponible sur les plateformes Universciné et Prime Video.
Monsieur Batignole (2002)
C’est probablement le film le plus emblématique de et avec Gérard Jugnot. Mais c’est grâce aux rediffusions récurrentes à la télévision que Monsieur Batignole accède au statut de film culte, après avoir rencontré un succès mineur lors de sa sortie en salles. Mais cette histoire, celle d’un boucher parisien sous la France occupée en 1942 qui choisit de se battre pour sauver la vie de Simon, un petit enfant juif, continue de séduire le public.
Les chorales (2004)
Nominé huit fois aux César et deux fois aux Oscars, Les choristes de Christophe Barratier est l’un des films les plus cultes et les plus populaires de la filmographie de Gérard Jugnot. Il joue le rôle de Clément Mathieu, professeur de musique au chômage qui accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs en 1948. Dans un système répressif appliqué par le directeur, il décide d’initier les enfants à la musique et au chant choral. .
Comme par magie (2023)
Après Les choristes, Faubourg 36 et La nouvelle guerre des boutonsGérard Jugnot retrouve Christophe Barratier dans cette comédie dramatique où l’on suit Victor (Kev Adams), un jeune magicien qui élève seul sa fille Lison. Son beau-père Jacques, interprété par Gérard Jugnot, intervient constamment dans l’éducation de la petite fille et n’est pas souvent d’accord avec son beau-fils. Un film disponible sur myCANAL.