63 cas et un décès depuis le début de l’épidémie

63 cas et un décès depuis le début de l’épidémie
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Entre le 18 avril et le 8 mai 2024, 63 cas de choléra ont été signalés à Mayotte. Parmi ceux-ci, 49 ont été acquis localement et 14 importés des Comores ou de pays du continent africain. 7 cas graves nécessitant des soins intensifs et 1 décès, d’un enfant de trois ans, ont été enregistrés. La grande majorité des cas (48) ont été détectés dans la commune de Koungou. (Photo photo RB/www.imazpress.com)

« Au 8 mai 2024, 63 cas de choléra ont été déclarés à Mayotte depuis le premier cas détecté le 18 mars 2024. Parmi ces cas, 59 ont été confirmés par PCR et 4 sont des cas probables en attente de confirmation biologique » détaille la Santé Publique. France (SPF).

Les premiers cas autochtones ont été signalés dans la commune de Koungou à partir du 22 avril soit 5 semaines après la déclaration du premier cas importé le 18 mars 2023. Entre le 22 avril et le 8 mai, 48 cas ont été détectés dans cette commune.

Pour rappel, une épidémie de choléra est en cours aux Comores depuis le 2 février, « avec une intensification de la circulation ces dernières semaines, notamment à Anjouan, l’île géographiquement la plus proche de Mayotte » souligne SPF.

Le dernier point de situation publié par les Comores fait état de 496 nouveaux cas et 10 nouveaux décès enregistrés sur la période du 6 au 8 mai 2024, portant un total de 5 062 cas déclarés de choléra et 102 décès depuis le début de l’épidémie aux Comores.

Cette épidémie fait suite à la résurgence du choléra en Afrique de l’Est depuis 2021.

– Distribution géographique –

« La quasi-totalité des cas autochtones détectés dans le département de Mayotte résident dans une zone précise de la commune de Koungou, attestant d’une circulation communautaire » rapporte SPF. « Au 8 mai, on comptait 48 cas enregistrés dans cette seule commune, soit plus des trois quarts des cas déclarés à Mayotte », ajoute l’établissement public.

« Un nouveau cas d’origine locale sans transmission communautaire identifié à ce jour a été détecté dans la commune de M’tsangamouji sans qu’aucun lien avec Koungou ne soit établi. Ce cas concernait des eaux de surface (rivière pour un ou plusieurs usages (cuisine, hygiène, etc.). C’est le premier cas autochtone identifié en dehors de Koungou », explique-t-il.

« Un cas probable acquis localement a été localisé dans la commune de Mamoudzou, les résultats de confirmation PCR sont en attente. D’autres cas importés sont localisés dans les communes de Mamoudzou, Dzaoudzi, Ouangani et Kani Kéli.

« Cette transmission communautaire du choléra dans la commune de Koungou et le risque d’importation de nouveaux cas de choléra des Comores ou d’Afrique exposent Mayotte à un risque de transmission locale sur tout le territoire et notamment dans les quartiers les plus précaires » alerte SPF, alors qu’un premier cas acquis localement en dehors de la commune de Koungou vient d’être détecté dans la commune de M’Tsangamouji.

Le choléra, une maladie bactérienne qui peut provoquer une diarrhée aiguë et entraîner la mort par déshydratation en un à trois jours, se transmet par l’eau ou les aliments contaminés. Il existe des vaccins et des traitements efficaces.

Un protocole élaboré en février pour prévenir la propagation de la maladie prévoit la désinfection du domicile du patient, l’identification et le traitement des cas contacts et la vaccination « en anneau », élargissant progressivement la zone concernée autour du domicile du patient. souffrant du choléra.

– Vigilance renforcée à La Réunion –

L’épidémie à Mayotte et aux Comores fait suite à la résurgence du choléra en Afrique de l’Est depuis 2021.

En raison du changement climatique et de la multiplication des conflits, le nombre de cas de choléra explose actuellement dans le monde, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les cas signalés (seulement une partie des cas prouvés) ont plus que doublé entre 2021 et 2022 pour atteindre 473 000, puis ont encore grimpé pour atteindre plus de 700 000 en 2023.

A La Réunion, le risque épidémique est extrêmement faible, affirme l’Agence régionale de santé. Cependant, l’ARS La Réunion a mis en place une vigilance accrue auprès des voyageurs en provenance de la région, des acteurs et professionnels de santé.

www.imazpress.com avec AFP

Nouvelles de la Réunion, Mayotte, Choléra

 
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