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Slimane, présent lors des répétitions mercredi 8 mai, se produira en demi-finale du concours Eurovision de la chanson diffusé ce jeudi 9 mai.
TÉLÉVISION – Ne soyez pas surpris. Jusqu’à cette édition de l’Eurovision, il fallait attendre samedi soir, plus ou moins tard dans la finale, pour voir la performance du candidat représentant la France. Changement de règles en 2024 avec Slimane pour les libérer. La chanteuse a interprété Mon amour en demi-finale du concours organisé en Suède.
Sa prestation est diffusée ce jeudi 9 mai sur Culturebox et c’est donc la première fois que le grand public pourra voir l’intégralité du spectacle que seuls quelques chanceux ont pu découvrir jusqu’à présent lors des répétitions. Un service destiné ” sobre “ et pour lequel l’artiste révélé par La voix a fait « le choix de la simplicité ».
Même s’il se produit en même temps que les autres demi-finalistes, Slimane a bien moins de pression que les autres artistes de la soirée. En tant que représentant de la France, il est en effet assuré de disputer la finale, samedi 11 mai. La raison ? La France est, avec l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni, membre des BIg Five, les cinq plus gros contributeurs au budget de l’Eurovision.
Une question d’équité pour les Big 5
Cet avantage présentait cependant un inconvénient qui a conduit la production à modifier la règle. « L’un des problèmes des Big 5 est que, contrairement à d’autres pays, ils n’ont pas eu l’occasion de susciter l’enthousiasme autour d’eux pendant la compétition »a justifié le producteur Christer Björkman dans une interview accordée le 7 mai à 20 minutes.
En clair, question d’équité entre ceux qui ont pu montrer l’étendue de leurs talents et ceux qui ont dû attendre la finale pour le faire. « Il arrive souvent que quelqu’un qu’on n’a pas vu arriver arrive comme un boulet de canon. Maintenant, cela pourrait aussi arriver pour les Big 5. »estime le producteur du concours.
Alors pour Slimane, qui occupe déjà une bonne place chez les bookmakers, c’est une belle occasion de confirmer son statut de favori. Et augmenter encore l’attente pour donner un successeur à Marie Myriam, la dernière lauréate française. C’était en 1977.
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