“C’est une adaptation permanente, l’adrénaline ne nous quitte pas”

Ce dimanche 13 octobre, elle sera dès 15 heures aux côtés de François De Brigode, Sacha Daout et Thomas Gadisseux pour faire vivre cette journée d’élections municipales et analyser les résultats en direct.

RTBF/Lillo Mendola
Publié le 13/10/2024 à 06h00
Par AS

VerserCiné-Télé-Revue

Tout d’abord, quel système sera mis en place ?

Tout comme le vote du 9 juin, ce sera une grande élection jour et nuit. L’objectif est de faire vivre l’événement auprès des téléspectateurs, à la radio et sur le web. Dès le matin et au JT de midi, vous retrouverez nos équipes déployées dans les communes. Après 13h, nous prendrons l’air avec Sacha Daout pour les résultats, Thomas Gadisseux et l’équipe du CRISP pour prendre du recul pour les analyses. Avec nos équipes sur le terrain – elles sont encore plus que le 9 juin qui feront vivre les choses car nous sommes dans une élection locale – nous scruterons les petites victoires et les grosses défaites ou les grandes victoires et les petites défaites, les personnalités, ces petites défaites. des histoires au niveau local, qui ont souvent un écho dans d’autres municipalités. Sur notre site RTBF Actus, vous retrouverez à tout moment toutes les informations clés sur les communes et au fur et à mesure de l’avancement, les résultats en temps réel. C’est le fruit du travail gigantesque mené par nos journalistes locaux et le service développement de la RTBF Actus.

Quelle est la chose la plus difficile à gérer dans ce marathon télévisé ?

Ce qu’il faut gérer, c’est a priori une forme de fatigue mais elle n’a pas le temps de s’installer, car nous avons tellement de journalistes sur le terrain et d’invités – sur le terrain et en studio – que ce rythme tient éveillé. S’il y a une difficulté, c’est la gestion de ce nombre de directs, la gestion des priorités. On s’organise de minute en minute, c’est un ping-pong constant, on s’adapte à l’actualité, il n’y a pas de comportement figé, on va là où ça se passe. Nous disposons à la fois d’équipes fixes rattachées aux grandes villes et d’équipes mobiles qui se déplaceront d’une commune à l’autre, partout où cela se passe. S’il y a une histoire dans une ville très reculée où nous n’avions pas imaginé aller, et bien nous y irons. C’est en quelque sorte une super-production, où chacun – et je veux souligner le travail de ceux qu’on ne voit pas devant la caméra – a son rôle et son importance. C’est un travail d’équipe colossal. Il existe une forme d’adrénaline qui ne nous quitte jamais. En plus, quand les lumières s’éteignent, impossible de s’endormir tout de suite.

Que faut-il déployer le plus pour assurer ces soirées électorales ?

Réactivité, puisqu’il s’agit d’une adaptation permanente. Et cela fait partie de notre ADN. Nos journalistes de terrain sont habitués à l’actualité, à s’adapter aux événements, nous sommes tous aguerris à l’exercice. Et puis je crois que Sacha, François, Thomas et moi formons une équipe qui apporte à la fois sérieux et décontraction. Nous avons trouvé le bon mélange – du sérieux, de la rigueur, de la précision mais en même temps une forme de décontraction car c’est un événement citoyen, un moment clé de notre démocratie. Il faut donc le partager et le vivre de la manière la plus agréable possible.

C’est la dernière soirée électorale de François De Brigode. Vous le vivrez avec un pincement au cœur, n’est-ce pas ?

Que nous soyons côte à côte, que je sois à Namur, que je donne les résultats, depuis 2000, François et moi avons fait toutes les élections ensemble. Mon rôle a souvent varié mais il a toujours été chef d’orchestre. Ces scrutins nous lient encore plus. Il tenait au soir des élections, cela faisait partie de la boucle à boucler.

Sa décision de quitter l’actualité, comment l’avez-vous vécue ?

François et moi sommes des amis très proches, nous avions déjà eu l’occasion d’en discuter, nous en avons discuté ensemble, nous avons préparé l’annonce de “Jeudi en bonus”. Je respecte la décision d’un grand monsieur qui a choisi de partir avant de s’ennuyer, qui a choisi de ne pas s’accrocher jusqu’au bout à ce fauteuil de présentateur et de continuer à s’amuser. Partir avant de s’essouffler, c’est aussi la décision d’un grand journaliste.

Avez-vous un rituel avant de passer à l’antenne ?

François et moi avons échangé des bons plans sur les barres protéinées, sur la façon dont on va organiser nos repas car on ne mange pas, on ne boit pas. Il existe une forme de préparation physique dans les semaines qui précèdent le jour J : plus d’alcool, dormir le plus possible la veille, pas de sorties la veille ni la veille. Et puis, la préparation en amont est énorme avec les équipes politiques. A une semaine du soir des élections, nous sommes à la rédaction et travaillons à 100% sur le sujet. Hier, nous avons fait une sorte de répétition générale dans l’après-midi avec les équipes sur le terrain pour vérifier qu’il n’y avait pas de contretemps technique.

Est-il plus difficile pour les femmes de s’imposer dans le journalisme politique ?

Rachel Crivellaro, Johanne Montay depuis des années, Thi Diem Quach, Julie Morelle, Danielle Welter puis sur le JT Ophélie, Maryam, Véronique appelées pour parler politique au gré de l’actualité… les femmes qui s’occupent de politique sont là à la RTBF et elles ont leur dire. Je ne vois aucun déséquilibre dans la chaîne.

Les intervieweuses sont-elles plus assertives ?

Je ne ferai pas de commentaire là-dessus. Si Thomas Gadisseux n’est pas pugnace, qui l’est ? La qualité d’enquêteur est liée à la personne, ce n’est pas une question de genre.

Enfin, regardez-vous des séries politiques ?

Ces derniers temps, je privilégie la déconnexion, je l’avoue. Mais ce sont des séries que j’aime regarder. J’ai suivi « Borgen » avec beaucoup d’intérêt, mais je trouve que ceux qui connaissent les choses de l’intérieur trouvent que ces séries tombent souvent un peu dans la caricature.

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