“Il est probable” que le texte présenté par la gauche contre Michel Barnier échoue, reconnaît Olivier Faure

“Il est probable” que le texte présenté par la gauche contre Michel Barnier échoue, reconnaît Olivier Faure
“Il est probable” que le texte présenté par la gauche contre Michel Barnier échoue, reconnaît Olivier Faure

Olivier Faure le reconnaît lui-même. Il est “probable” que la motion de censure déposée par la gauche pour tenter de renverser le gouvernement échoue. « Le RN a décidé de soutenir sans participer à ce gouvernement », a déploré le patron du Parti socialiste sur le plateau des “4 Vérités”, sur France 2, mardi 8 octobre. Ce vote, en tout état de cause, sera “l’opportunité de dire qui est dans l’opposition et qui ne l’est pas.” Suivez notre diffusion en direct.

Et vote prévu en fin de journée. Au nom de 192 élus de gauche cosignés du texte de la motion, Olivier Faure montera sur la tribune de l’Assemblée nationale vers 16h30. Michel Barnier lui répondra ensuite. Viendra ensuite une longue série d’interventions des groupes politiques, avant un vote dont le résultat ne devrait être connu qu’en fin de journée. Il s’agit dula 35e motion de censure du deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron.

Le budget dans le viseur. C’est l’une des questions du scrutin : des membres ou ex-membres du camp présidentiel, offensés par la composition très à droite du gouvernement, iront-ils jusqu’à le censurer ? Toujours inquiet sur certaines pistes, comme la réduction du nombre de fonctionnaires, le député MoDem Erwan Balanant n’imagine pas “personne à ce stade ne va vers une motion de censure”.

Une motion de censure vouée à l’échec. Michel Barnier devrait survivre sans trop de difficultés à cette motion de censure. Même si les 192 députés signataires ont voté pour, avec certains indépendants de Liot, la barre des 289 voix semble inatteignable sans celles des 141 députés de l’alliance RN-Ciotti. Car les exécutifs d’extrême droite, menés par Marine Le Pen, n’entendent pas à ce stade renverser le gouvernement. « Nous avons choisi de ne pas sombrer dans le chaos, de ne pas censurer immédiatement Michel Barnier pour lui donner l’opportunité de développer un projet (…) ; si cela ne nous convient pas, nous censurerons”» a fait valoir lundi sur RMC le vice-président du groupe Sébastien Chenu.

 
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