Le 7 octobre 2023, pas moins de 251 personnes ont été faites prisonnières par le Hamas à Gaza.
Un an plus tard, plusieurs dizaines de femmes et d’hommes restent aux mains de l’organisation terroriste.
Jusqu’à présent, 117 otages ont été libérés, pour la plupart des femmes et des enfants.
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Un an après l’attentat du 7 octobre en Israël
En Israël, le maintien en détention d’otages reste un sujet très sensible, qui vaut à Benyamin Netanyahou de vives critiques de la part d’une partie de l’opinion publique. Un an après l’attaque du Hamas, les autorités israéliennes n’ont en effet pas réussi à obtenir la libération de toutes les personnes détenues, loin de là. À l’heure actuelle, le nombre d’otages se compte toujours par dizaines.
63 otages toujours détenus, dont deux enfants
Au total, les commandos de l’organisation terroriste palestinienne ont emmené à Gaza il y a un an 251 personnes, dont certaines étaient déjà mortes lors de l’assaut. Jusqu’à présent, la libération de 117 otages a été obtenue, principalement des femmes et des enfants. La majorité d’entre eux se sont produits lors de l’unique trêve du conflit, qui a duré une semaine fin novembre 2023 : depuis la fin de la trêve le 1er décembre, seules sept personnes ont retrouvé la liberté.
Le gouvernement israélien cherche désormais à libérer 63 autres personnes : 51 hommes, 10 femmes, ainsi que deux enfants – Kfir Bibas et Ariel Bibas – âgés respectivement de 8 mois et 4 ans au moment de leur enlèvement. Si de nombreux rapports citent plutôt le chiffre de 97 otages, cela s’explique par le fait que 34 personnes détenues ont été déclarées mortes par l’armée israélienne ou le Forum des familles, qui regroupe les familles d’otages. Leurs corps n’ayant pas été retrouvés ni restitués, ils figurent toujours dans le décompte des otages. Les 37 personnes restantes ont été kidnappées par le Hamas et retrouvées mortes par la suite.
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A noter que le bilan s’est alourdi début octobre, suite à l’annonce du décès d’Idan Shtivi, un jeune homme de 28 ans enlevé lors du festival de musique Nova. Le Forum des familles a déclaré dans un communiqué que son corps était toujours détenu par l’organisation terroriste palestinienne.
Deux Français restent détenus
Parmi les otages encore présumés vivants, on compte 56 Israéliens, mais aussi six Thaïlandais et un Népalais. Comme beaucoup de citoyens de l’État juif, de nombreux otages ont la double nationalité. Ils sont 24, dont deux français (nouvelle fenêtre). Il s’agit d’Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon, deux pères âgés respectivement de 49 et 53 ans. Leurs derniers signes de vie attestés avec certitude remontent au lendemain du 7 octobre 2023.
On estime qu’en plus des otages déjà emmenés morts dans la bande de Gaza, 28 autres sont morts pendant leur détention. Parmi eux figurent trois hommes âgés de 25 à 28 ans, abattus par erreur par l’armée israélienne à la mi-décembre.
L’annonce de nouveaux décès provoque à chaque fois un bouleversement important au sein de la population en Israël. Ce fut notamment le cas le 31 août, lorsque les corps de six otages abattus par le Hamas ont été mis au jour. Cette découverte « a suscité un grand émoi dans la société israélienne, qui affirme que ces otages auraient pu être sauvés dans le cadre de négociations »a souligné le politologue Denis Charbit auprès de Public Sénat. Cet épisode a fragilisé le gouvernement de Benyamin Netanyahou, régulièrement critiqué pour le manque de résultats obtenus en matière de libérations d’otages.
