l’essentiel
Dans une étude dévoilée le 25 avril, sur notre niveau de préparation à la multiplication des événements climatiques extrêmes, la Croix-Rouge a formulé une série de dix recommandations, dont le « Catakit » : un sac d’urgence prêt à l’emploi pour être prêt en cas d’évacuation.
Avoir un sac de secours toujours prêt à être utilisé en cas d’évacuation d’urgence est l’une des dix recommandations de la Croix-Rouge face aux aléas climatiques croissants. Dans une étude réalisée le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), l’association met en avant le niveau d’impréparation des Français en cas d’événements extrêmes.
Une enquête Opinion Way réalisée pour l’association révèle que « 75 % (des Français) ne se sentent pas préparés aux inondations, 73 % aux incendies de forêts, 59 % aux canicules ». Or, 44 millions de personnes – soit deux Français sur trois – sont exposées au risque d’inondation et 50 millions ont connu au moins un épisode caniculaire en 2023.
Un sac pour couvrir les cinq besoins fondamentaux
L’objectif est de rassembler dans un sac tous les éléments nécessaires à la survie en cas de crise. Idéalement, celui-ci devrait contenir des provisions pour s’hydrater (beaucoup de bouteilles d’eau) et de la nourriture (aliments non périssables, conserves, outils multifonctions) pendant 48 à 72 heures.
La Croix-Rouge vous conseille en revanche d’apporter de quoi prendre soin de vous (trousse de secours, produits d’hygiène, médicaments et traitements) et pour vous signaler (sifflet, lampe de poche, etc.). Côté protection, une couverture de survie et des vêtements chauds permettent de résister aux températures et des vêtements de rechange permettent de passer plusieurs jours loin de chez soi. De plus, il peut être utile d’équiper le sac d’une petite radio, de batteries, d’un bloc-notes et d’un chargeur de téléphone. Pour éviter de se retrouver avec des produits périmés, il est conseillé de vérifier leur contenu deux fois par an.
Le sac doit être placé dans un endroit facilement accessible et à proximité d’une sortie.
Connaître les gestes qui sauvent
Selon l’étude, seulement 40 % de la population connaît les procédures de premiers secours. Une part trop faible, comparée aux « 95 % en Norvège ou 80 % en Allemagne ». La Croix-Rouge encourage les Français à mieux se préparer : « Si les individus sont informés et formés, l’impact des événements climatiques extrêmes sur les populations sera moindre et les dégâts matériels réduits. »
