Sélectionnée comme l’une des trois finalistes pour l’organisation en septembre 2026 du congrès mondial de l’IASP (International Association Of Science Park), Sophia Antipolis l’a emporté vendredi dernier à Nairobi (Kenya). Les membres de l’association ont choisi le parc technologique qui était en concurrence avec Dhahran (Arabie Saoudite) et Edmonton (Canada).
C’est gagné. C’est à Sophia Antipolis qui aura lieu à septembre 2026 le prochain Congrès de l’IASP (International Association Of Science Park), le réseau mondial des parcs scientifiques, des parcs technologiques et des territoires d’innovation. Jean Leonetti, président de CASA, l’a officiellement annoncé hier lors de la cérémonie de pose de la première pierre du Centre d’Innovation, rebaptisé Alpha Sophia Antipolis. La technopole, qui faisait partie des trois finalistes pour l’organisation de cet événement, s’est imposée face Dhahran (Arabie Saoudite) et Edmonton (Canada). Réunis à Nairobi (Kenya) en fin de semaine dernière, les membres de l’association ont choisi Sophia Antipolis. Une victoire de la technopole qui n’était pas gagnée d’avance, le vote ayant été serré entre Sophia Antipolis et Dhahran. (Photo DR : Philippe Mariani, François Clergeot et Cécile Harlé, ont défendu avec succès la candidature de Sophia Antipolis à Nairobi).
Pour l’IASP, c’est en quelque sorte un retour aux origines, puisque Pierre Laffitte, le « père » de la technopole, fut l’un des fondateurs de cette association en… 1984. Il y a quarante ans. Même si les liens avec l’association se sont relâchés, la Fondation Sophia Antipolis a engagé depuis l’année dernière des actions pour renouer avec toutes les grandes parcs scientifiques mondiaux. Avec cet objectif, Philippe Marianidirecteur des relations internationales de la Fondation Sophia Antipolis, a déposé sa candidature au congrès mondial de l’IASP. Un dossier que la Fondation a soutenu avec succès à Nairobi.
Le premier parc technologique d’Europe a mis en valeur son écosystème unique. Il rassemble entrepreneurs, universitaires et chercheurs dans une démarche de « fertilisation croisée » autour des valeurs de « Tech for human » et « Tech for Good ». C’est cette thématique de la technologie au service de l’humanité et du bien-être général qui sera au cœur du sommet 2026 qui réunira, entre le Palais des Congrès d’Antibes et Sophia Antipolis, ceux qui, dans le monde, sont responsables de l’innovation. Entre 800 et 1 000 participants venus de plus de 80 pays sont attendus. L’occasion pour la communauté sophipolitaine et ses entreprises d’avoir une vue d’ensemble des grandes tendances technologiques et pour Sophia Antipolis de retrouver sa place dans le grand concert mondial de l’innovation.
