pourquoi la NASA veut faire du Japon le deuxième pays à marcher sur la Lune

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Après la course contre les Soviétiques, une nouvelle compétition pour le retour sur la Lune a eu lieu entre les États-Unis et la Chine. Les astronautes de l’Empire du Milieu ont rendez-vous avec la star en 2030. Mais d’ici là, et si tout se passe comme prévu, les Américains auront déjà fait à nouveau le voyage lors de la mission Artemis 3, prévue en 2028.

La partie semble donc gagnée d’avance pour les Etats-Unis. Sauf que la récente visite de Joe Biden au Japon, mi-avril, pourrait changer la donne, selon les spécialistes du secteur. Lors d’un discours avec le Premier ministre Fumio Kishida, le président américain a rappelé la collaboration de l’Agence spatiale américaine (Nasa) avec l’Agence spatiale japonaise (Jaxa), indique le South China Morning Post.

Conquête de la Lune : les anecdotes les plus savoureuses sur les missions Apollo

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Seuls les Américains ont jusqu’à présent foulé le sol lunaire.

Lors de la mission Artemis 3, c’est en effet un astronaute japonais qui prendra place aux côtés de ses collègues américains. Jaxa est également en charge d’une des études qui seront menées sur la Lune : mesurer la capacité du régolithe (la couche de poussière de roche à la surface de l’étoile) à propager un champ électrique.

Surtout, l’intégration d’un membre japonais dans l’équipage d’Artemis 3 fera inévitablement du Japon la deuxième nation à avoir marché sur la Lune. Car jusqu’à présent, seuls les Américains l’avaient fait auparavant lors de six missions Apollo entre 1969 et 1972.

«Pendant des années, les Japonais et les Chinois ont dirigé des organisations ou des réseaux de coopération spatiale opposés qui cherchaient à canaliser les aspirations spatiales des nations asiatiques et tous deux utilisent leurs réalisations spatiales à des fins de propagande.»a expliqué Lance Gatling, président de Nexial Research.

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Vers une Chine prenant des risques pour dépasser la NASA ?

Ainsi, pour cet expert de l’aérospatiale et de la défense, les récentes déclarations du président américain sur le futur exploit japonais pourraient faire grincer des dents la Chine. À tel point qu’il s’attend “qui a Pékin prenez cela comme un défi direct ».

Le secteur aérospatial chinois pourrait donc accélérer ses projets d’alunissage plus tôt que prévu. Pour l’instant, un pas chinois sur la Lune n’aura pas lieu avant 2030. La Chine compte également s’associer à la pour y installer une base lunaire d’ici 2035.

Il n’en demeure pas moins que la Chine prend un long retard. C’est pourquoi Lance Gatling estime que l’aérospatiale chinoise pourrait accélérer le mouvement. Au risque de précipiter les choses et de provoquer un incident.

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“Je m’attends à ce que la question évolue vers la manière dont les Chinois évaluent les risques, les gèrent et décident d’aller de l’avant”il assure.

Des astronautes chinois rejoignent la station spatiale Tiangong

Cependant, Kazuto Suzuki, professeur de politique scientifique et technologique à l’Université de Tokyo, n’y croit pas. « Un astronaute sur la Lune est une proposition difficile, et ils ne voudront pas risquer leur vie. Ils doivent encore renforcer leurs capacités avant de s’engager dans cette voie.a-t-il déclaré au South China Morning Post.

Selon lui, la principale préoccupation des Américains est de faire tout leur possible pour empêcher la Chine de devenir la deuxième nation à marcher sur la Lune. Ce succès « renforcerait la fierté chinoise de ses capacités et lui ferait croire qu’elle est l’égale des États-Unis »il analyse.

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Afin de poser les premières jalons de la mission lunaire chinoise, trois astronautes ont rejoint la station spatiale chinoise Tiangong pendant six mois. De plus, une sonde lunaire sans pilote doit se poser sur la face cachée de l’étoile en mai. Les ingrédients d’une nouvelle course spatiale sont donc tous réunis.

 
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