Le dollar américain tient le dessus ce matin

Le dollar américain tient le dessus ce matin
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Marchés

Les obligations de base ont progressé avant une semaine chargée. Les rendements américains ont chuté entre 1,9 et 5,3 points de base, la partie longue ayant surperformé. Le Trésor américain a relevé de manière inattendue son estimation trimestrielle des emprunts de 41 milliards de dollars par rapport à son estimation de janvier (voir ci-dessous). Bien que temporaire, la légère hausse des rendements qu’elle a déclenchée sur l’extrémité longue de la courbe révèle sensibilité du marché à ce sujet. Les baisses des taux allemands ont été à peu près les mêmes, allant de 2,6 (2 ans) à 4,5 points de base (30 ans). Les chiffres de l’inflation en Espagne, en Belgique et en Allemagne ne remettent pas en question l’intention de la BCE de réduire ses taux en juin. Mais le fait que l’inflation se soit réaccélérée témoigne du chemin semé d’embûches à venir qui limite la marge de manœuvre de la banque centrale dans les mois qui suivent. Wunsch, de la BCE, a été le dernier à mettre en garde contre des réductions consécutives des taux, son collègue néerlandais faisant ensuite référence à l’expérience de l’inflation américaine qui montre la nécessité d’être vigilant. Les investisseurs en devises étaient bien entendu des graphiques JPY observants toute la journée. Le yen a gagné plus d’un pour cent par rapport à l’euro et au dollar suite à ce qui est présumé être une intervention, mais il a clôturé bien en dessous des plus hauts niveaux de la journée. L’USD/JPY a terminé à 156,35, contre un plus bas intrajournalier de 154,54. L’EUR/USD s’est apprécié de 1,0693 à 1,0721. La livre sterling s’est très bien comportée, mais cela a probablement plus à voir avec les mouvements de contagion de l’USD et de l’EUR dans la combinaison JPY plutôt qu’avec la véritable force du GBP. Quoi qu’il en soit, l’EUR/GBP a glissé vers 0,853.

Les chiffres de l’inflation nationale d’hier culminent aujourd’hui dans les chiffres européens. Les risques sont légèrement orientés à la hausse mais l’écart par rapport au consensus, le cas échéant, devrait être faible. La croissance du PIB de l’UEM au premier trimestre est également en cours de préparation pour sa publication. La vient de publier un résultat supérieur aux attentes de 0,2% t/t, renforçant la conviction que l’économie européenne dans son ensemble se remet d’une récession hivernale (le chiffre du quatrième trimestre a été révisé à la baisse à -0,1% t/t). Mais ni l’IPC ni le PIB ne laisseront probablement une grande empreinte sur les marchés (européens) à l’approche du jour férié de demain et du Réunion du FOMC cependant. La déclaration politique et le président Powell devraient paraître beaucoup moins confiants quant au retour de l’inflation vers 2 % après la récente série de données. Cela contrasterait fortement avec la période précédente, mais c’est plus ou moins pris en compte par les marchés (monétaires) américains. Ce dernier table sur une hausse des taux cette année et les avis sont partagés sur une seconde. Cela signifie que la barre pour que les rendements à court terme augmentent davantage (par exemple, 2 ans au-delà de 5 %) est haute et nécessitera probablement que Powell remette des hausses de taux sur la table. Ce n’est pas notre scénario de base pour le moment. La partie longue reste la partie la plus vulnérable. Le dollar américain tient le dessus ce matin mais s’échange avec des gains techniquement insignifiants.

Actualités et opinions

Le Trésor américain a publié hier ses estimations d’emprunt trimestrielles pour les deuxième et troisième trimestres. Au cours du trimestre avril-juin, le Trésor prévoit d’emprunter 243 milliards de dollars, en supposant un solde de trésorerie de 750 milliards de dollars à fin juin. C’est 41 milliards de dollars de plus que ce qui avait été annoncé en janvier. en grande partie en raison de la baisse des rentrées de trésorerie, partiellement compensée par un solde de trésorerie plus élevé au début du trimestre (775 milliards de dollars au lieu de 760 milliards de dollars). Au cours du trimestre juillet-septembre, le Trésor prévoit d’emprunter 847 milliards de dollars en supposant un solde de trésorerie à fin septembre de 850 milliards de dollars. Des détails de financement supplémentaires relatifs au remboursement trimestriel du Trésor seront publiés mercredi.

L’inflation des prix dans les magasins au Royaume- a encore ralenti en avril, de 1,3 % sur un an à 0,8 % sur un an, soit le rythme le plus lent depuis décembre 2021. Le British Retail Consortium a rapporté que l’inflation non alimentaire est entrée en déflation (-0,6% sur un an contre +0,2%) tandis que l’inflation alimentaire a ralenti à 3,4% sur un an (contre 3,7%). Les prix des produits non alimentaires ont chuté en particulier dans les vêtements et les chaussures, où les détaillants ont intensifié leurs promotions pour encourager les consommateurs à dépenser. Helen Dickinson, PDG du BRC, a déclaré que « même si les consommateurs accueilleront favorablement la baisse de l’inflation des prix en magasin, les tensions géopolitiques et l’impact sur les prix des matières premières, comme le pétrole, constitue une menace pour la stabilité future des prix. Les détaillants continueront à faire tout ce qu’ils peuvent pour maintenir les prix bas, mais le gouvernement a un rôle à jouer avec des politiques favorables à la croissance qui permettent aux entreprises d’investir dans l’offre client.

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