ce que révèlent les résultats de l’enquête administrative révélés ce mardi

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Le collège où fréquentait Samara, une jeune fille de 13 ans violemment agressée début avril par d’autres élèves, n’a pas fait preuve de négligence, a déclaré mardi 30 avril Nicole Belloubet, la ministre de l’Éducation, faisant état des conclusions d’une enquête administrative. .

« Au vu des éléments portés à leur connaissance, les équipes pédagogiques ont fait ce qu’elles pouvaient » a déclaré Mme Belloubet sur Inter. “L’enquête administrative n’a révélé aucune négligence.”

Samara a été agressée le 2 avril devant son collège de Montpellier par plusieurs étudiants. L’attaque a été si violente qu’elle l’a laissée dans le coma pendant plus d’une journée. Sa mère a pointé du doigt le manque de réactivité du collège, provoquant la colère et une grève des enseignants qui s’estimaient eux aussi insuffisamment soutenus par le ministre.

Attaque à Samara, début avril : « L’enquête administrative n’a constaté aucune négligence. (…) Ce collège est très engagé dans la lutte contre le harcèlement et, dans ce cas précis, il a fait tout ce qu’il fallait. dans sa capacité à faire”, affirme @NBelloubet. le710inter pic.twitter.com/RQEA2DK6NK

– France Inter (@franceinter) https://twitter.com/franceinter/status/1785199259370782787?ref_src=twsrc%5Etfw

« Une tragédie pour nous tous »

Mme Belloubet a indiqué qu’elle attendait les résultats de l’enquête menée par son ministère. Elle s’est finalement ralliée mardi à l’idée que le collège Arthur-Rimbaud n’était pas un échec.

“Il y a eu un suivi de l’élève, elle a été entendue à plusieurs reprises par les équipes pédagogiques avant le drame survenu”a énuméré le ministre.

Regrettant « une tragédie pour nous tous », elle a soutenu l’exclusion pure et simple des étudiants incriminés dans l’attentat, plusieurs d’entre eux ayant également été inculpés par la justice.

Quant au contexte de l’attaque, elle a réitéré que l’enquête avait mis en lumière le rôle des réseaux sociaux, via des comptes dits « fisha » qui visent à dénoncer les jeunes filles via des images dégradantes.

Interrogé sur un aspect religieux, mis en avant par la famille de Samara, le ministre l’a relativisé sans l’exclure. « Il y a certes un contexte communautaire mais (…) celui-ci a sans doute été accentué par les images qui ont été véhiculées sur ce compte ‘fisha’ »a déclaré Mme Belloubet.

 
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