comment la droite et l’extrême droite exploitent l’affaire

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C’est une nouvelle tragédie qui endeuille cette fois la ville de Châteauroux. Matisse, un adolescent de 16 ans, a été poignardé à mort samedi 27 avril à proximité du quartier Saint-Denis de la commune de l’Indre. Un jeune homme, âgé de 15 ans, a été mis en examen lundi soir pour « meurtre » et a été écroué. Sa mère, âgée de 37 ans, a été mise en examen pour « violences volontaires » sur personne « vulnérable », pour avoir « giflé la victime », a indiqué la procureure de la République de Bourges, Céline Visiedo, dans un communiqué. , qui a repris le dossier. En raison de la nationalité afghane de l’agresseur présumé, la droite et l’extrême droite se sont emparées du dossier pour affirmer leurs obsessions identitaires.

Le discours de haine est devenu monnaie courante

« La jeunesse française est la nouvelle victime d’une politique migratoire incontrôlée et insensée qui fait entrer dans notre pays des prédateurs qui mettent en danger notre sécurité et nos libertés. » a déclaré Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes, dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter) ce lundi. Si le patron du RN ne reprend pas le mandat de « Francocide »que le président de la Reconquête Eric Zemmour n’a pas manqué de remettre sur la table, la rhétorique sous-jacente d’une guerre civile fantasmée est la même.

La droite n’est pas en reste. « Les Français veulent une révolution pénale et une vraie loi sur l’immigration »a également lancé le chef des sénateurs LR, Bruno Retailleau, dont certaines propositions ont été reprises par le gouvernement cet hiver mais ont été rejetées par le Conseil constitutionnel. “Pas de tolérance, c’est la prison et l’avion !” », a ajouté, toujours sur X, le président de la formation, Éric Ciotti. Un discours fait d’amalgames entre délinquance et immigration, déjà entendu lors de la mort de Thomas à Crépol et devenu monnaie courante de ce côté-ci de l’échiquier politique, contre lequel s’est prononcé le père de la victime.

« Ne vous lancez pas dans la haine ou la violence »

« Ne mélangeons pas les choses. Attention aux bords à droite ou ailleurs qui s’approprient ce genre de choses. Nous allons faire des choses à la mémoire de notre fils, qui était un homme vraiment bon, pour rester gentils et ne pas nous tourner vers la haine ou la violence. Pour Matou, qui était un gars vraiment sympa, sois pareil», a ainsi prévenu, au micro de RTL, Christophe Marchais. La bagarre n’avait pas “rien à voir avec l’islamisme, il n’y a aucun caractère religieux”a encore assuré une Source proche de l’enquête interrogée par l’AFP.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Matisse et le suspect « se connaissaient et s’étaient déjà insultés » la bagarre mortelle, survenue samedi en fin d’après-midi. Selon le suspect, lors de cet affrontement, Matisse l’aurait frappé. « Pris de colère »l’adolescent de 15 ans serait rentré chez lui pour prendre “une lame de couteau” et aurait frappé « plusieurs coups de couteau sur la victime avant de prendre la fuite »selon le procureur de la République. “La mère du mineur, qui le suivait, a à son tour giflé la victime”, a également précisé Céline Visiedo.

Le suspect, qui n’avait aucune condamnation à son casier judiciaire, venait d’être mis en examen le 22 avril pour « vol avec violence en réunion » par le juge d’instruction de Châteauroux. Il a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette procédure.


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