Le prépare une réponse à l’offre de trêve à

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Le palestinien prépare mardi sa réponse à une offre de trêve de plusieurs semaines dans la bande de associée à la libération des otages israéliens, au terme de discussions qui offrent une lueur d’espoir après près de sept mois de guerre.

Après une réunion lundi au Caire avec des représentants de l’Egypte et du Qatar, pays médiateurs avec les Etats-Unis, une délégation du Hamas a quitté la capitale égyptienne pour Doha pour étudier une nouvelle offre de trêve, a indiqué à l’AFP une Source proche du mouvement islamiste.

Une réponse viendra « le plus rapidement possible », a ajouté cette Source, tandis que le site al-Qahera News, proche des renseignements égyptiens, souligne que la délégation du Hamas « reviendra avec une réponse écrite à la proposition de trêve ».

Dans la foulée, le président américain Joe Biden, confronté dans son pays à un mouvement pro-palestinien sur de nombreux campus, a demandé aux dirigeants du Qatar et de l’Egypte de « faire tout leur possible » pour obtenir du Hamas la libération des otages « car c’est la seule solution ». obstacle à un immédiat ».

En déplacement à Riyad, en Arabie Saoudite, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré “espérer” une réponse favorable du Hamas à une proposition “extraordinairement généreuse” d’Israël.

Il comprend un « cessez-le-feu de 40 jours » ainsi que la « libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération de ces otages », a déclaré le chef de la diplomatie britannique David Cameron, également dans la capitale saoudienne. .

Depuis le début de la guerre, une seule trêve d’une semaine a été instaurée, fin novembre. Il a permis la libération de quelque 80 otages israéliens ou binationaux et d’une vingtaine d’étrangers, en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.

Après Riyad, M. Blinken est attendu en Israël mardi, dans le cadre de cette nouvelle tournée au Moyen-Orient destinée à promouvoir une nouvelle trêve dans le territoire palestinien assiégé et plongé dans une crise humanitaire majeure.

Rafah ou la trêve ?

A Riyad, M. Blinken a également réitéré l’opposition de Washington à une offensive israélienne sur Rafah, ville du sud de Gaza devenue un immense camp de déplacés abritant plus d’un million et demi de Palestiniens dans des conditions sanitaires catastrophiques.

© PISCINE/AFP

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le 29 avril 2024 au Secrétariat du Conseil de coopération du Golfe à Riyad

Malgré la désapprobation de nombreuses capitales et organisations humanitaires, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme qu’une offensive sur Rafah est nécessaire pour vaincre le Hamas et libérer les otages détenus à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Mais le chef de la diplomatie israélienne Israel Katz a laissé entendre ce week-end qu’en cas d’accord de trêve, l’opération actuellement en préparation sur Rafah serait « suspendue »

“Nous demandons au monde entier d’appeler à une trêve durable, cela suffit”, a déclaré lundi un Palestinien, Abou Taha, qui veillait sur ses proches tués à l’hôpital al-Najjar de Rafah tandis que les familles déplacées endurent la chaleur sans aide. l’eau courante et à peine protégé du soleil sous la toile des tentes.

©AFP

Des enfants fuient après un bombardement israélien à Nusseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 avril 2024.

« L’eau que nous buvons est chaude », a déclaré Ranine Aouni al-Arian, une mère déplacée de la ville voisine de Khan Younes. « Les enfants ne supportent plus la chaleur et les piqûres de mouches et de moustiques », explique-t-elle en tenant dans ses bras un bébé au visage couvert de piqûres.

L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a également averti qu’« à mesure que les températures se réchauffent, le risque de propagation de maladies augmente ».

“Bon espoir”

L’Égypte a déclaré lundi qu’elle avait « bon espoir » de parvenir à une trêve. Cependant, Zaher Jabareen, l’un des négociateurs du Hamas, a déclaré à l’AFP qu’il était “trop ​​tôt pour parler d’une atmosphère positive dans les négociations”.

AFP

©AFP

Une Palestinienne pleure ses proches tués dans un bombardement israélien le 29 avril 2024 à l’hôpital al-Najjar à Rafah, dans la bande de Gaza.

Le Hamas exige avant tout “un cessez-le-feu permanent” à Gaza, hypothèse qu’Israël a toujours refusée, un “retrait” israélien de Gaza et un calendrier clair pour le début de la reconstruction, a-t-il déclaré.

Selon les médias, le cabinet de guerre israélien a d’abord exigé la libération de 40 otages détenus à Gaza, avant d’autoriser les négociateurs à réduire ce nombre.

Le site d’information américain Axios a indiqué qu’Israël exigeait au moins la libération des femmes, civils ou militaires, et des hommes de plus de 50 ans ou en mauvaise santé.

Lundi, les proches de deux otages israéliens apparus samedi dans une vidéo diffusée par le Hamas ont appelé à leur libération immédiate.

« Israël, l’Égypte, le Qatar et les États-Unis… nous vous exhortons à faire tout ce qui est en votre pouvoir pour ramener nos proches chez nous maintenant », a déclaré Elan Siegel, fille de Keith Siegel, 64 ans, kidnappé par le Hamas le 7 octobre.

Mandats de la CPI ?

Ce jour-là, des commandos islamistes infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d’Israël, faisant 1.170 morts, principalement des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

AFP

©AFP

Un Palestinien est assis devant les ruines d’un bâtiment détruit par les bombardements israéliens, le 29 avril 2024 à Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon les autorités israéliennes.

En représailles, Israël s’est engagé à anéantir le Hamas — au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste, au même titre que les Etats-Unis et l’Union européenne — et a lancé une offensive qui a fait 34.488 morts, en majorité des civils, selon le mouvement islamiste.

De hauts responsables israéliens s’inquiètent, selon divers médias locaux, d’éventuels mandats d’arrêt émis contre eux par la Cour pénale internationale (CPI) en lien avec la guerre à Gaza.

Selon le site Axios, Benjamin Netanyahu a demandé dimanche à Joe Biden, lors d’un entretien téléphonique, de l’aider à déjouer des mandats d’arrêt, qui pourraient viser lui ainsi que son ministre de la Défense et le chef de l’Etat. -majeur.

 
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