Le mystère entourant la mort de Camille Marchetti n’est pas encore résolu.
Après l’autopsie réalisée par l’institut médico-légal de Nice dans la journée du lundi 29 avril, l’inspection n’a pas permis “révéler une cause suspecte à l’origine du décès”a communiqué le procureur de la République de Draguignan en fin d’après-midi.
Néanmoins, « l’état du corps du défunt justifie la réalisation d’examens complémentaires afin d’écarter l’intervention d’un tiers »a précisé le parquet, qui n’a donc pas encore pu exclure la théorie de l’homicide.
Pour mémoire, le Fréjusien de 33 ans a été vu pour la dernière fois dans la soirée du samedi 9 mars, dans le quartier Saint-Aygulf où il habite.
Dans les jours qui ont suivi sa disparition, les proches du jeune homme et des bénévoles anonymes ont affiché de nombreux avis de disparition inquiétants le long des routes de l’Est-Var, de la Dracénie, du Golfe de Saint-Tropez et même dans l’ouest des Alpes-Maritimes.
C’est pourtant le corps sans vie de Camille qui a été découvert le 15 avril dans une propriété privée du quartier où il avait disparu.
Un état dépressif ne peut être exclu
Retrouvée sur la terrasse d’une résidence secondaire, Camille Marchetti s’est-elle mise à l’abri des intempéries alors que le violent épisode méditerranéen balayant le Var était à son paroxysme ?
Si tel est le cas, pourquoi n’a-t-il pas cherché refuge chez son grand-père, voire dans sa propre maison, tous deux situés dans le même quartier ?
Enfin, s’il ne s’est pas présenté, a priori, des troubles psychologiques, un état dépressif ne peuvent être exclus, comme en témoigne un potentiel traitement à base d’antidépresseurs. L’a-t-il pris en même temps que de l’alcool, créant un mélange malheureux ?
Autant de questions auxquelles la présente enquête tentera de répondre, notamment à la lumière des examens complémentaires de cette autopsie.
