Gabriel Attal demande que la Sorbonne soit « évacuée rapidement »

Gabriel Attal demande que la Sorbonne soit « évacuée rapidement »
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Après les mobilisations qui ont secoué Sciences Po Paris la semaine dernière, c’est au tour de la Sorbonne d’être bloquée par des étudiants pro-Palestine. La prestigieuse université parisienne a fait savoir que les cours et examens organisés ce lundi 29 avril seraient annulés suite au blocage organisé par plusieurs dizaines d’étudiants. La police est intervenue au sein de l’établissement pour évacuer les militants.

Ces derniers occupent le site historique de Paris-I, place de la Sorbonne dans le Ve arrondissement, depuis le début de la journée. Des tentes et banderoles en faveur de la cause palestinienne étaient disposées dans la cour du bâtiment. La rue qui longe l’établissement a été entièrement bloquée afin de permettre aux forces de l’ordre d’évacuer la cinqquantaine de militants qui campaient dans la fac, a constater le Figaro. L’établissement devrait rester fermé tout l’après-midi, a indiqué le rectorat de son côté.

La préfecture de police a évoqué une «opération, qui a duré seulement quelques minutes» et «s’est faite dans le calme, sans incident», auprès de l’AFP. Le Premier ministre Gabriel Attal a quant à lui «exigez que la Sorbonne soit évacuée rapidement»comme «il l’avait demandé pour Sciences Po vendredi»un fait savoir son entourage. «Il suit la situation de près, il est en lien avec la préfecture de police»at-on ajouté.

La mobilisation s’est en revanche poursuivie devant l’université, cerclée par la police. Sur la place de la Sorbonne, les étudiants réunis agitaient un immense drapeau de la Palestine, long de plusieurs mètres. «Nous sommes tous des enfants de », « Israël assassin, Macron complice » ou encore «Cessez-le-feu», scandent les quelque 200 manifestants. Un peu plus tôt dans l’après-midi, une vingtaine d’entre eux étaient installés par terre, affichant leurs mains recouvertes de peinture rouge, a observé le Figaro. Un symbole controversé évoquant pour certains un simple soutien aux Palestiniens mais faisant surtout référence au massacre de 2 Israéliens par la population de Ramallah le 12 octobre 2000.

«On est dans la continuité de Sciences Po et de ce qu’il se passe aux Etats-Unisindiquant au Figaro deux étudiants en 3e année de licence qui ont contribué à organiser cette mobilisation. Sur des revendications concrètes : l’arrêt des partenariats entre la Sorbonne et toutes les universités israéliennes qui soutiennent le génocide». Keffieh autour du cou ou sur la tête, ils prônent également l’absence de sanction pour les étudiants qui bloquent leur établissement et «la fin de la censure des voix propalestiniennes ou politiques»faisant référence aux réunions LFI organisées dans les universités ces dernières semaines.

Les amphis ont été évacués

L’événement se déroule en présence notamment du député LFI Louis Boyard. «On est devant le rassemblement de soutien, venez soutenir les étudiants, il ne faut pas que la Sorbonne soit évacuée»a d’ailleurs insisté l’élu dans une vidéo publiée sur X. «L’intérieur du blocage a été évacué»at-il également expliqué au Figaro.

Selon le rectorat de Paris, une trentaine de militants se sont rassemblés à l’intérieur de la Sorbonne, où neuf tentes ont été installées dans la cour et trois dans le hall, et un drapeau palestinien posé au sol. «Les amphithéâtres ont été évacués vers midi et des examens ont été annulés», at-il précisé auprès de l’AFP. Vendredi, une journée de blocage et de mobilisation, émaillée de tensions, s’est tenue à Sciences Po Paris, en présence de plusieurs députés LFI.

 
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