Laura Trappeniers, 66 ans, a été retrouvée assassinée en mer en avril dernier, peu après sa disparition à Tenerife avec son mari Marc Olbrechts, 71 ans. L’enquête reste au point mort malgré l’arrestation de trois suspects belges détenus en Espagne, pour lesquels la police estime avoir des preuves solides.
C’est en avril qu’un pêcheur découvre le corps mutilé de Laura sur une plage de Tenerife, à environ 50 km de sa ville natale. Ses jambes et une main avaient été coupées et sa tête était enveloppée dans un sac en plastique. Elle a été identifiée grâce à ses boucles d’oreilles et un échantillon d’ADN.
Les enquêteurs espagnols ont soigneusement examiné le corps malgré les difficultés causées par son séjour prolongé en mer. Quelques semaines après la découverte, la Guardia Civil a arrêté trois suspects : Paul-Michael A., son fils Lucas A., et leur ami Massimo N. ., soupçonnés d’avoir tué le couple en raison d’un conflit financier. Les images de surveillance et les preuves téléphoniques ont contribué à leur arrestation, mais les enquêteurs recherchent toujours davantage de preuves.
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Le corps de Laura n’a été rendu public que récemment, sans explication claire. Jeanine, une amie vivant à Tenerife, a reçu un appel de l’ambassade de Belgique pour organiser les funérailles, qui auront lieu prochainement. Bien que la famille de Marc et Laura ait été informée, ils ont choisi de ne pas rapatrier le corps en Belgique. Laura sera incinérée à Santa Cruz, lors d’une simple cérémonie. Ses amis, qui ont lancé une collecte de fonds pour couvrir les frais, s’occuperont des détails.
Pendant ce temps, les suspects, détenus en Espagne et en Belgique, continuent de nier toute implication dans le crime. L’enquête avance lentement, alors que les interrogatoires des suspects n’ont pas encore eu lieu.
