Ça brûle entre Trudeau et Legault, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas joli à voir. Ils s’envoient faire un tour à travers les médias, et dans la boue, bien sûr. Mais pour quoi exactement ? Ce n’est certainement pas dans l’intérêt du Québec.
Du côté fédéral, c’est la panique. Trudeau sait que la fin approche. Il est en sursis et s’accroche comme il peut. Avec des élections qui pourraient tomber à tout moment, il jongle entre sauver sa peau avec l’aide des partis d’opposition et préparer une campagne qui s’annonce propre comme une porcherie.
NOUVEAU SPORT
Au Québec, Legault a trouvé son nouveau sport national : détourner l’attention. Plutôt que d’expliquer ses échecs en matière de santé, d’éducation, ou un déficit record de 11 milliards de dollars, ou encore sur Northvolt, il préfère pointer du doigt l’immigration. Trudeau devient le bouc émissaire idéal pour justifier sa propre incapacité à tenir ses promesses.
Car, franchement, c’est ce même Legault qui, il y a à peine un an, refusait de discuter de l’immigration temporaire dans sa planification pluriannuelle. Pas de problème, avait-il dit à l’époque. Mais aujourd’hui, tout d’un coup, c’est devenu « l’enjeu » du moment.
Pendant qu’il tire sur Ottawa, plusieurs négociations financières cruciales sont en cours. Pensez-vous vraiment que crier à la défaite du gouvernement incitera Ottawa à sortir plus rapidement le chéquier ?
UN RISQUE IMPORTANT
Et soyons clairs, cette pièce est un grand spectacle. Mais pour qui ? Pour ceux qui applaudissent sans se poser de questions. Car au fond, Legault ne joue qu’un seul rôle : celui de son propre gain politique, quel qu’en soit le prix pour le Québec. Il est prêt à sacrifier des transactions cruciales, à risquer des millions pour créer une diversion dans son bilan. Un jeu dangereux, non seulement pour l’image du Québec, mais pour ses finances et son avenir.